S’il est vrai que la Suisse est un pays enclavé au cœur de l’Europe, à des milliers de kilomètres des deux pôles, ses chercheurs ne figurent pas moins parmi les chefs de file de la recherche polaire. Forts de leurs connaissances des écosystèmes d’altitude, aux conditions extrêmes proches de celles qui prévalent dans les pôles, les chercheurs suisses ont en effet développé au fil des décennies une grande expertise dans ce domaine. Le 17 mai, l’Ambassade a tenu une soirée-conférence permettant de la mettre en avant.
Un panel de discussion, regroupant des représentants des instituts polaires suisse et français ainsi que de la Fondation Tara Océan, a mis en lumière le rôle joué par les nations alpines dans les pôles. L’ambassadeur français pour les pôles et les enjeux maritimes, Olivier Poivre d’Arvor, ainsi que la représentante de l’Ambassade de Monaco, Valérie Bruell-Melchior, ont pour leur part souligné l’importance de la collaboration internationale pour la recherche en Arctique et en Antarctique. La Suisse y œuvre activement: elle a signé en 1990 le Traité sur l’Antarctique et a obtenu en 2017 le statut d’observateur au Conseil de l’Arctique.
