Le changement à la tête du pouvoir syrien a aussi été ressenti dans la salle du Conseil des droits de l'homme au Palais des Nations. La délégation de Damas s'est engagée de manière constructive dans les travaux qui ont abouti pour la première fois, à l'adoption par consensus d'une résolution que la Suisse considère comme un pas vers la paix et la stabilité. Des problèmes demeurent toutefois. La Suisse a notamment exprimé son inquiétude face aux violences le long de la côte syrienne, qui ont fait des centaines de victimes, et a exhorté les parties à respecter le droit international et à apaiser les tensions par le dialogue.
Dans la guerre contre l’Ukraine, la Suisse a réitéré son soutien à l'Ukraine et s'est prononcée en faveur de la prolongation du mandat de la Commission d'enquête internationale indépendante, chargée de documenter les violations des droits de l'homme, afin de garantir la vérité, la justice et la réparation.
La Suisse a également soutenu la résolution sur le droit du peuple palestinien à l'autodétermination, un texte qui réaffirme le principe de la solution des deux États.
Lutte contre la peine de mort
La Suisse a exprimé sa profonde inquiétude face à l'augmentation des exécutions capitales en Iran ; les autorités iraniennes ont été exhortées à limiter le recours à la peine de mort aux crimes les plus graves, dans la perspective de son abolition.
Pour la Suisse, le droit à la vie est fondamental. Sans le droit à la vie, aucun autre droit humain ne peut être respecté. C'est pourquoi il s'agit d'une de ses priorités thématiques. Un travail long mais fructueux : au Conseil des droits de l'homme, la procureure générale du Zimbabwe, Virginia Mabiza, a souligné le rôle joué par la Suisse dans le processus qui a conduit à l'abolition de la peine de mort dans son pays, le 31 décembre dernier.
Droits de l'homme et technologie
Parmi les résolutions thématiques adoptées, celle sur le rapport entre les droits de l'homme et les neurotechnologies se distingue ; la Suisse a fait partie du groupe de travail qui l'a élaborée. Le texte encourage l’élaboration de lignes directrices pour l'application des normes en matière de droits de l'homme aux neurotechnologies et souligne la nécessité de les rendre sûres et accessibles à tous.
La protection des droits de l'homme dans le domaine des nouvelles technologies prend de plus en plus d'importance et met en évidence les défis urgents auxquels le Conseil doit faire face.
Le chef du DFAE, Ignazio Cassis, a appelé le Conseil à faire preuve d'unité et de détermination lors de l'ouverture de la session le 24 février dernier : « Ce n'est pas le moment de se diviser », a déclaré le conseiller fédéral, « mais d'agir d’un commun accord pour défendre les principes de paix et de stabilité. »
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