La situation au Niger est marquée par une convergence de crises aux effets dévastateurs pour une population déjà fragilisée par la pauvreté, le chômage et l’insécurité alimentaire. L'impact du changement climatique, notamment à travers des phénomènes extrêmes tels que les sécheresses et les inondations, a considérablement réduit la production agricole et détruit des infrastructures essentielles (routes, entrepôts, marchés, etc.).

Depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, la situation économique et politique s’est encore fragilisée. Les tensions sécuritaires se sont intensifiées, entraînant des déplacements massifs de populations et exacerbant les conflits liés à l’accès aux ressources naturelles.

Dosso et Maradi, deux régions frontalières avec le Bénin et le Nigéria, zones prioritaires de la DDC, sont particulièrement touchées par l’insécurité alimentaire, les chocs climatiques et les conflits armés.

Le projet cible les populations de 14 communes dont 6 à Dosso et 8 à Maradi, notamment :

• Les ménages vulnérables

• Les jeunes et les femmes à travers l’entreprenariat agricole

• Les acteurs locaux en matière de nutrition communautaire

• Les villages qui vont bénéficier d’organes GIRE

1. Diversifier les activités économiques et renforcer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle des communautés agricoles et pastorales impactées par les chocs climatiques.

2. Soutenir la gestion intégrée des ressources en eau des sous bassins du Dallol Maouri, du Dallol Foga, du Goulbi’n Kaba et du Goulbi’n Maradi.

Principaux résultats attendus:  

1. Les productions agricoles et d’élevage de 1.800 ménages sont améliorées et diversifiées

2. Les mécanismes d’autonomisation économiques et des activités génératrices de revenus (AGR) de 500 femmes et de 720 jeunes sont renforcés

3. Les capacités de 1 260 acteurs locaux en matière de prévention de la malnutrition et sensibilisation nutritionnelle sont améliorées

4. 52 villages des sous bassins du Dallol Maouri, du Dallol Foga, du Goulbi’N Maradi et de Goulbi’N Kaba sont dotés d’organes de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) opérationnels

5. 14 communes sont dotées d’infrastructures GIRE

6. Les capacités de suivi, d’analyse et d’intervention des acteurs locaux sont renforcées

Principaux résultats antérieurs:   N/A