Renforcement de la protection des populations vulnérables dans les régions de l’Ouest et Nord-Ouest du Cameroun


Le conflit armé dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (NOSO) a déjà fait plus de 4'000 morts et a déplacé plus de 715'000 personnes. La population civile est victime de violations graves et répétées du droit international humanitaire et des droits humains. Ce projet vise à réduire la violence et améliorer l’accès aux services de prise en charge des victimes.

Land/Region Thema Periode Budget
Kamerun
Gender
Humanitäre Hilfe & DRR
Sexuelle & geschlechterbasierte Gewalt
Schutz, Zugang & Sicherheit
01.03.2023 - 31.12.2025
CHF  600’000
Hintergrund

Les deux régions du NOSO sont le théâtre de troubles violents et meurtriers qui ont débuté en 2016 et qui ont résulté du déplacement de près de 715'000 personnes à l’intérieur du NOSO, vers les régions limitrophes et au Nigeria (dont 166'000 personnes vers la région de l’Ouest).

L’éducation continue d’être ciblée par des attaques contre des établissements et du personnel éducatif y compris des enlèvements contre rançon d’enfants et d’enseignants par les groupes armés non-étatiques. Depuis cinq ans, 700’000 élèves des deux régions ont été privés d'enseignement à cause de l'insécurité.

Les filles et les femmes souffrent surtout des violences basées sur le genre. Elles subissent des agressions sexuelles, des viols, des mariages forcés, des abus émotionnels, le déni de ressources / d’opportunités et des agressions physiques. Les hommes et les garçons toutefois sont les principales victimes des incidents de protection tels que la torture, l’extorsion, l’arrestation et / ou la détention arbitraire ou illégale, les forçant à s’exiler vers d’autres régions plus sûres où ils vivent dans la pauvreté et la précarité la plus absolue.

Ziele Contribuer à la réduction des violences et l’optimisation de l’accès des victimes aux services intégrés de prise en charge des victimes dans les régions du Nord-Ouest et de l’Ouest du Cameroun.
Zielgruppen

Cette intervention vient en aide aux hommes, aux femmes, aux garçons et aux filles des populations déplacées internes ainsi que ceux des communautés d’accueil, victimes ou à risque de violences, dans les villes de Bamenda, Santa, Bafoussam, M’bouda.

Le projet travaillera avec 4 groupes de bénéficiaires directs :

-    Les enfants, adolescentes, femmes, hommes victimes et à risque de violence

-    Les parents d’élèves, autorités traditionnelles et religieuses

-    Le personnel des services décentralisés de l’administration étatique (assistants sociaux, personnel éducatif, officiers de police judiciaire, personnel sanitaire et agents du système judiciaire)

-    Les collectivités territoriales décentralisées et le personnel des organisations de la société civile partenaires

Bénéficiaires directs: 11’540

Bénéficiaires indirects (sensibilisations): 2'005’000

Mittelfristige Wirkungen

Le projet vise à atteindre les résultats suivants :

-    L’accès à une prise en charge holistique de qualité est garanti aux victimes de violence (y compris aux hommes et garçons) dans 04 villes affectées par la crise du NOSO (Bamenda, Bafoussam, Santa et Mbouda).

-    Un environnement éducatif sûr, protecteur et inclusif est assuré pour les enfants et adolescents dans les villes de Bamenda et Mbouda, y compris les enfants PDI.

-    Les actions de plaidoyer de lutte contre les violences sont soutenues par les autorités locales des régions du Nord-Ouest et de L’Ouest.

Resultate

Erwartete Resultate:  

-    2'000 survivantes sont prises en charge dans les deux unités de prise en charge holistiques à Bafoussam et Bamenda;

-    Les hôpitaux de Mbouda et de Santa assure une prise en charge initiale et/ou un référencement des victimes vers les unités intégrées de prise en charge;

-    10 plans de réduction de risque de violence et des chartes de non-violence et de lutte contre les abus sont élaborés dans 10 écoles à Mbouda;

-    500 acteurs su système éducatif sont formés sur les premiers secours psychologiques;

-    Le MINAS assure la prise en charge sociale et psychologique des enfants mineurs auteurs de violence;

-    Les deux plateformes régionales des acteurs de lutte contre les VBG sont fonctionnelles; 

-    FIDA et MINJUSTICE mènent conjointement un plaidoyer pour les peines alternatives en faveur des mineurs auteurs de violence.


Resultate von früheren Phasen:  

-    Plus de 3'500 personnes ont bénéficié d’une prise en charge holistique médicale, psychologique et/ou socio-économique, y compris 8% des garçons et hommes;

-    Un système de protection et un réseau de protection communautaire a été mis en place dans 8 écoles à Mbouda, région de l’Ouest;

-    Les activités éducatives et communautaires ont facilité l’intégration de plus de 250 enfants issues de la communauté PDIs dans le système éducatif;

-    Trois processus politiques visant la réduction des VbG ont été soutenus par le MINJUSTICE et le MINAT (Code de déontologie des médias ; l’utilisation d’un code éthique par les autorités traditionnelles et l’amélioration des conditions des jeunes auteurs de violences mineurs).


Verantwortliche Direktion/Bundesamt DEZA
Projektpartner Vertragspartner
Schweizerische Non-Profit-Organisation
  • Médecins du Monde


Andere Partner
Médecins du Monde Suisse MdM
Koordination mit anderen Projekten und Akteuren

Au niveau local:

Avec des organisations à base communautaire de femmes et de filles appartenant aux communautés cibles ; de même que des associations d’hommes et de garçons pour des actions sur la masculinité positive.

Au niveau national:

Avec des acteurs internationaux comme UNHCR, FNUAP, PLAN international, International Rescue Corps (IRC), INTERSOS.

Avec les structures étatiques/institutions publiques :

Ministère de la Santé Publique, Ministère de la Promotion de la Famille et de la Femme, Ministère des Affaires Sociale, Ministère de l’Education de Base, Ministère des Enseignements Supérieurs, Ministère de la Justice.

Budget Laufende Phase Schweizer Beitrag CHF    600’000 Bereits ausgegebenes Schweizer Budget CHF    160’000