Initiatives des organisations paysannes pour la sécurité alimentaire,la gestion des ressources naturelles et la promotion des exploitations familiales

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La productivité des exploitations agricoles au Mali reste faible. Pour l’augmenter et pour assurer la sécurité alimentaire des populations concernées, les organisations paysannes réalisent un appui technique aux exploitations agricoles familiales et introduisent des innovations appropriées. Elles renforcent aussi les capacités d’approvisionnement, de gestion de stocks, de transformation et de commercialisation des produits agro pastoraux. Ces activités se réalisent dans les régions de concentration de la DDC au Mali, à Sikasso, à Mopti et à Tombouctou.

Country/region Topic Period Budget
Mali
Agriculture & food security
Employment & economic development
Climate change and environment
Agricultural policy
Employment creation
Environmental policy
01.05.2012 - 31.05.2017
CHF  4’000’000

Le monde paysan s’organise pour une agriculture durable au Mali

Afin de contribuer à la sécurité alimentaire dans trois régions rurales du pays, les organisations paysannes travaillent à renforcer les exploitations agricoles.

Aujourd’hui, environ 13% des Maliens vivent en situation d’insécurité alimentaire. Dans les régions de Sikasso, Mopti et Tombouctou, entre 20 et 50% des populations rurales sont concernées. La production agricole ne suffit pas non plus à assurer des revenus aux paysans. La faiblesse des organisations paysannes, conjuguée avec un contexte climatique difficile, explique en partie ce manque de productivité. Face à ce défi, la Direction du développement et de la coopération DDC accompagne les organisations paysannes faîtières dans leur volonté de rendre plus performantes les exploitations familiales et les entreprises agricoles des régions de Sikasso, Mopti et Tombouctou.

Des produits agro pastoraux valorisés

Par le biais du programme, les organisations paysannes initient les exploitants à des techniques agricoles innovantes, permettant de stimuler la production. Cet appui devrait contribuer à une augmentation d’environ 20% des revenus des paysans. D’autre part, 30% des exploitations, y compris celles des femmes, bénéficieront de financement pour s’approvisionner en intrants (semences, engrais, aliments bétails, etc) et en équipements agricoles. Les organisations proposent également aux producteurs des formations de stockage, de transformation et de commercialisation des produits. 

Un plaidoyer bien structuré

Afin de permettre aux organisations faîtières de mieux défendre la cause paysanne auprès des collectivités et de l’Etat, le programme leur propose des formations en plaidoyer. Le dialogue avec les collectivités permettrait en effet de mieux prendre en compte les besoins du monde rural dans les programmes de développement, ce qui conduirait à des investissements agricoles plus importants. Les organisations faîtières seront, en outre, plus à même d’influer les programmes et les politiques dans ce secteur.

10'000 exploitations immatriculées

Par ailleurs, le programme organise des rencontres d’information dans le but d’amener au moins 10 000 exploitations à se faire enregistrer légalement. Elles pourront ainsi accéder plus facilement aux subventions et sécuriser leurs espaces agricoles. En outre, le programme favorise l’accès aux terres des femmes, des jeunes et des allochtones. Afin d’informer les exploitations sur les textes de la loi d’orientation agricole et la charte pastorale, le programme facilite leur transcription en langue locale et leur assure ainsi une large diffusion.