27.11.2012

Bern, 27.11.2012 - Veranstaltung «Team Spirit» - Es gilt das gesprochene Wort

Mesdames et Messieurs,
Chers amis du sport,

« Teamgeist » C’était le nom du ballon officiel de la coupe du monde de football 2006, en Allemagne. Mais « Team Geist » c’est beaucoup plus que cela. C’est la clé de voûte du succès. Et comme une clé de voûte, c’est un équilibre. Une recherche d’équilibre permanente, contrée par de nombreuses forces contraires qui tiraillent et menacent l’équilibre.

L’esprit d’équipe, c’est un équilibre à succès, à reconstruire au quotidien.

Je suis particulièrement heureux d’être avec vous ce soir car j’aime le sport. J’en ai pratiqué beaucoup : le football et la natation notamment. Mais j’ai arrêté la natation sportive, même si j’aime toujours nager ! – pour préférer le football. Pour l’esprit d’équipe. Parce que je préfère un sport dans lequel on gagne – ou on perd – en équipe dans lequel on construit en groupe, sur des talents individuels mais en les transcendants, ce qui fait que lorsqu’une équipe marche bien en football, onze individualités font au total plus que 11 talents.

J’ai aussi – étant jeune – beaucoup suivi le sport. Mon père travaillait dans le chronométrage – une spécialité (et une fierté) de l’horlogerie suisse quasiment inégalée pendant des dizaines d’années - et j’ai eu la chance de suivre ses activités dans des championnats, courses et jeux olympiques.

Le sport fait découvrir le monde, et ce qui est à côté de soi. Il fait comprendre à quel point on peut être fort lorsqu’on est motivés. Et qu’on travaille en équipe !

Abraham Lincoln disait : « Gardez toujours à l’esprit que votre propre décision de réussir est plus importante que n’importe quoi d’autre.  »

Il avait raison. Mais on pourrait ajouter que la décision de gagner « en équipe » est tout autant importante.

Mesdames et Messieurs,

Au fond c’est l’histoire de la Suisse. Nous n’avons pas 11, mais 26 joueurs – 26 cantons - qui au fil des siècles ont décidé de former ensemble une seule équipe, une équipe gagnante, l’équipe de Suisse. Cette équipe a eu des divergences, parfois fortes. Mais par le génie helvétique au fil des siècles les institutions et la sagesse de nos ancêtres ont su transformer les divergences en débat politique, en discussions vives et charpentées, mais plus en conflits.

L’équipe s’était soudée. Et puis surtout, lorsque la Suisse était sous la pression de l’extérieur, elle se soudait comme jamais, neutre et solidaire, jalouse de son indépendance face aux puissances gourmandes de l’Europe elle a toujours su se défendre. Forte et soudée.

L’esprit d’équipe, c’est donc ce qui caractérise la Suisse, ce qui fait la Suisse, ce qui fait que notre est plus que l’addition de 26 cantons, c’est 26 cantons et une Suisse.

Les 26 joueurs ont des caractères forts et des identités marquées. Ils affirment leur opinion dans les vestiaires et à l’entraînement si nécessaire. Mais lorsque l’équipe a choisi une ligne, lorsqu’elle s’est fixée un but – après consultation, débat et votation, lorsqu’elle a opté pour une stratégie, alors l’équipe se soude et se bat « comme un seul homme » pour aller droit au but et viser la réussite.

Et c’est plutôt un succès pour ce pays qui a le record d’Europe du chômage le plus bas – notamment et c’est essentiel du chômage des jeunes, qui maîtrise ses finances, assure une grande stabilité et possède un système de formation de grande qualité. Ce pays offre une qualité de vie incomparable, à tel point que « The Economist Intelligence Unit » classait la semaine dernière la Suisse en tête des pays de son « where-to-be-born-index » qui définit les pays où il vaut le mieux naître en 2013 si l’on veut les meilleures perspectives en arrivant à l’âge adulte dans les années 2030!

Cette volonté d’additionner les forces et de privilégier l’esprit d’équipe, cela demande du courage et de la force. De l’intelligence et de l’humilité aussi. Mais c’est cet esprit qui permet d’additionner les forces et c’est lui que je souhaite à l’équipe de Suisse de football, sous la direction de M. Ottmar Hitzfeld. En luis souhaitant cela je lui dis plein succès dans la phase de qualification pour la coupe du monde 2014. C’est un long chemin et il faudra bâtir match après match l’esprit d’équipe, malgré les obstacles, les vents contraires ou les coups de blues, avec force et acharnement pour que la Suisse soit une nation émergeante du football mondiale en 2014 dans cette vieille nation du ballon rond qu’est le Brésil !

L’histoire suisse que je viens d’évoquer le démontre :


Meine Damen und Herren

Team Spirit, Stehvermögen, Mut und Intelligenz ist auch in der Politik im Allgemeinen und in der Aussenpolitik zentral. Hier heissen die Ziele: Wahrung der Unabhängigkeit, der Sicherheit und der Wohlfahrt des Landes.

Diese Ziele können wir nur erreichen, wenn wir uns als Nation zusammenraufen und gut zusammen arbeiten.

Wie im Sport, gibt es auch in der Politik Meinungsverschiedenheiten über Taktik, Strategie oder Mannschaftsaufstellung. Das ist normal und kann auch fruchtbar sein. Denn solche Diskussionen können neue (Spiel)Ideen bringen.

Aber am Schluss müssen wir uns zusammenraufen und das gemeinsame Ziel an erster Stelle setzen und unsere Differenzen überwinden. Wenn wir in der Aussenpolitik nicht geeint und als Nationalmannschaft auftreten, dann haben wir international wenig Chancen auf Erfolg. Wenn wir aber als Willensnation auftreten und auf unsere Stärken setzen, dann sind wir erfolgreich. Die Schweiz, die der lang andauernden Krise wie ein Fels in der Brandung trotzt, beweist dies mit Erfolg.

Natürlich bin ich nicht so naiv zu glauben, dass man alle Meinungsverschiedenheiten zur Seite schieben kann. Darum geht es nicht. Aber wir müssen als Land ein Mindestmass an Einigkeit demonstrieren, wenn wir in internationalen Verhandlungen um unsere Interessen kämpfen. Denn wenn jeder Spieler – auf und neben dem Feld – seine eigene Taktik verfolgt, wird der Match schwierig…

Eine Erfolgsgeschichte ist auch unsere Europapolitik. Diesen Weg fortzusetzen, ist nicht einfach. Das wissen und wir und wir sind uns auch bewusst, dass die Meinungen hierüber auseinandergehen.
Aber das „Team Schweiz“ hat die Spielstrategie beschlossen und nicht weniger als sieben Mal in Abstimmungen bestätigt. Darum gilt es den bilateralen Weg selbstbewusst fortzusetzen und das Verhältnis zu renovieren.

Der Bundesrat will diesen Erfolgsweg weitergehen. Die Diskussionen mit der EU werden lang und nicht einfach sein; und es wird auch harte Worte geben. Aber Härte gehört zum Spiel – das weiss jeder Sportler und jeder Politiker…
Kritik ist jedenfalls kein Grund die Strategie zu ändern. Das „Team Schweiz“ muss in solchen Situationen ruhig Blut bewahren, einig bleiben und sein Ziel nicht aus den Augen verlieren.

Meine Damen und Herren

Ein weiteres Ziel, das aber noch nicht beschlossen ist, sind die Olympischen Spiele. Dieses globale Ereignis ist eine einmalige Chance für die Schweiz, der Welt ihre Traditionen und Werte, ihre kulturelle Vielfalt sowie ihre Leistungsfähigkeit unter Beweis zu stellen. Es ist die Chance schweizerische Spiele zu organisieren.
Und es wäre ja nicht eine Premiere. Denn 1928 und 1948 fanden in St. Moritz Olympische Spiele statt. Die Spiele von 1948 waren bodenständige Spiele. Lassen Sie mich aus der Zeitschrift „der Spiegel“ von 1948 zitieren:

„Italiens einzige Goldmedaille holte Nino Bibbia im Skeleton. Früher wohnte er in St. Moritz, verkaufte Gemüse und spielte nebenher Eishockey. Beim Bankett im Hotel Kulm zu Ehren des Siegers sass der schwarzhaarige Gemüsehändler im schlichten Anzug zwischen glänzenden Frackhemden auf dem Ehrenplatz am Ende der Tafel.“

Die Spiele von 2022 sollten in diesem Geist von 1948 stattfinden. Einem Geist der schönen Geschichten, der überraschenden Sieger, der gemeinsamen Feste, der Bodenständigkeit und Bescheidenheit. Und der Offenheit und Nachhaltigkeit.

Die Schweiz hat das Potenzial, die Spiele von 2022 ins Land zu holen und erfolgreich durchzuführen. Wir haben Erfahrung, eine intakte Natur und ein nachhaltiges Konzept. Und ich denke, dass in der Schweiz das Potenzial vorhanden ist, das eine gute Mannschaft ausmacht: Nämlich gemeinsame Interessen, Werte und Ziele – und genügend Raum für die Kreativität des Einzelnen.

Mit Blick auf die Kandidatur für die Olympischen Spiele 2022 heisst es nun, unser Potenzial, das wir als „Team Schweiz“ haben, zu bündeln und richtig einzusetzen.
Mesdames et Messieurs,

Le Conseil fédéral a effectué un pas important en acceptant un message proposant une garantie de déficit de 1 milliard de francs et 30 millions pour la candidature. Le Conseil fédéral montre qu’il a confiance dans cette candidature, dans la capacité de la Suisse à assumer un projet de cette ampleur et à en faire une fête du sport belle, populaire, accessible, durable et innovante. Car nous ne voulons pas n’importes quels jeux : nous voulons des jeux durables, des jeux blancs.

Wir wollen weisse und nachhaltige Spiele !

Le Conseil fédéral est un joueur de cette équipe – ou peut-être le coach – mais l’équipe doit s’engager elle aussi dans ce projet. Il ne s’agit pas d’imposer des jeux d’en haut, il s’agit de montrer le soutien de l’Etat fédéral à un projet ambitieux si celui-ci est voulu à sa base. Un joueur essentiel dans ce dispositif est donc la population du canton des Grisons et celle des deux villes concernées. Leurs choix seront déterminants. Si, en mars, ils vont dans le même sens que le message du Conseil fédéral et si le Parlement soutient aussi cette vision, alors il faudra se rassembler et se battre pour gagner.  
Car pour gagner puis pour relever ce défi il faudra toutes les énergies, pas seulement celles de l’Etat bien évidemment, mais aussi toute la vivacité et le sens des solutions et de l’innovation des entreprises privées suisses qui pourront montrer et développer leur savoir faire.

Le Conseil fédéral est convaincu que c’est une bataille qu’il vaut la peine de mener – de mener ensemble, en équipe.

Je vous remercie de votre attention et des valeurs dont vous faites la promotion à travers votre action. Je vous souhaite une excellente soirée.


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Letzte Aktualisierung 29.01.2022

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