17.06.2019

Berne, 17.06.2019 - Speech by Federal Councillor Ignazio Cassis on the occasion of Switzerland's 70-year membership of UNESCO - Check against delivery

Speaker: Head of Department, Ignazio Cassis

Monsieur le Président de la Commission suisse pour l’UNESCO, Jean-Bernard Münch
Herr Stadtpräsident BE, Alec von Graffenried
Madame la Rapporteuse spéciale pour le droit à l’éducation, Koumbou Boly Barry
Monsieur le Sous-Directeur général pour l’Afrique et les relations extérieures, Firmin Edouard Matoko
Geschätzter Generalsekretär der Konferenz der Kantone, Roland Meyer
Frau Staatssekretärin BFI, Martina Hirayama
Excellences les Ambassadeurs
Signore direttrici e direttori degli Uffici federali,
Gentili ospiti d’onore
Dear friends of UNESCO
Mesdames et Messieurs

Merci pour votre invitation ! Je suis venu volontiers, comme on va volontiers à une fête. Ce soir, c’est la fête des 70 ans de l’adhésion de la Suisse à l’UNESCO.
Les 70 ans de vie de la Commission suisse pour l’UNESCO. Joyeux anniversaire !

1. UNESCO
Quand on dit UNESCO la majorité des gens pense à de belles choses, matérielles et immatérielles. Matérielles comme la magnifique ville fédérale de Berne - quelqu’un s’obstine à l’appeler « capitale » ! - ou immatérielles comme la Journée mondiale du Jazz.

Quando nel mio Cantone d’origine si dice UNESCO, la gente pensa subito ai tre magnifici Castelli di Bellinzona oppure ai fossili del Monte San Giorgio, vecchi di oltre 200 milioni di anni. Poi c’è chi attende con trepidazione che tale riconoscimento sia presto raggiunto anche da Mendrisio, con le sue spettacolari Processioni storiche della settimana santa, o dal Club alpino svizzero.

Infine c’è chi lotta perché anche i Sacri Monti ticinesi di Brissago e Orselina, così come è già avvenuto per i loro cugini del Nord Italia, ricevano il prestigioso riconoscimento di patrimonio mondiale dell’UNESCO.

Insomma, tutte le cose più belle – e intendo qui la grande bellezza – portano l’etichetta di qualità UNESCO.

La lista è lunga in tutto il mondo, e la Svizzera non è certamente il fanalino di coda, con i suoi 12 siti di patrimonio mondiale, ses 4 éléments du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, près d’une dizaine de collections « Mémoire du Monde », 2 réserves de biosphères, une soixantaine d’écoles associées et ainsi de suite.

Et je n’oublierai pas la Fête des vignerons à Vevey, cette célébration unique au monde qui se déroule une fois par génération à Vevey, ville située au coeur du vignoble de Lavaux dans le canton de Vaud.

Elle est la première tradition vivante de Suisse à avoir bénéficié de la reconnaissance de l’UNESCO. Et mon plaisir est double cette fois, puisque c’est le grand régisseur de Lugano, Daniele Finzi-Pasca, le maitre de cérémonie de cette édition.

Mais l’UNESCO ne se limite pas à la culture, elle légitime et valorise aussi certaines grandes réalisations scientifiques – et diplomatiques - comme le CERN, le Conseil européen pour la recherche nucléaire.

2. La Suisse et l’UNESCO
Notre pays a rejoint l’UNESCO le 28 janvier 1949. Dans son message au Parlement, le Conseil fédéral avait alors indiqué comme intérêt pour l’adhésion celui : «de collaborer aux efforts entrepris en vue de rapprocher les peuples et de les amener à se parler un autre langage que celui de la peur, de la haine ou de la force ».

Le rôle de la Suisse dans la coopération intellectuelle est toutefois bien plus ancien. C’est en effet ici à Berne que fut créée l’Union internationale pour la protection des œuvres littéraires et artistiques, en 1886. C’est aussi quelques décennies plus tard, en 1926, que fût crée à Genève, sur une base privée, le Bureau international d’éducation, qui allait plus tard être rattaché à l’UNESCO. Une organisation qui avait comme but de s’inspirer de l’esprit de coopération internationale, et d’observer une neutralité au point de vue national, politique, philosophique et confessionnel.  Grâce à cette neutralité, typiquement helvétique, l’UNESCO est bien plus Suisse de ce que l’on peut imaginer !

Aujourd’hui, nous poursuivons notre engagement à l’UNESCO avec des projets pour la gestion pacifique des eaux transfrontalières, le renforcement des systèmes éducatifs et aussi la protection et la réhabilitation du patrimoine culturel qui est intolérable de voir détruire.

Dans ce domaine je mentionne, par exemple, les efforts que nous avons entrepris pour la reconstruction de la veille ville de Sanaa au Yémen dans les années ‘80 ou pour la récente restauration des Mausolées de Tombouctou au Mali.

3. La candidature CH au Conseil exécutif UNESCO
Pour que l’UNESCO reste crédible, nous devons lui confier des chantiers ambitieux et la rendre apte à affronter les défis du futur. Nous devons la rendre plus efficace et l’intégrer dans la réforme onusienne rapprochant les piliers de la sécurité, des droits de l’homme et du développement. C’est l’ambition de la Suisse avec sa candidature au Conseil exécutif pour les années 2020-2023.

La pédagogue italienne Maria Montessori, disait : «N’élevons pas nos enfants pour le monde d’aujourd’hui. Ce monde aura changé quand ils seront grands».

Mais quelles sont les connaissances à enseigner pour le marché du travail de demain et quelles les compétences à acquérir pour faire face aux changements ? L’apprentissage tout au long de la vie apporte la réponse au premier aspect ; le second reste encore partiellement sans réponse. Il est en effet difficile de prévoir le futur.

4. Die Schweiz im 21. Jahrhundert
Dieselbe Frage stellt sich in Bezug auf die Ausgestaltung der künftigen Aussenpolitik. Was sind die Trends und Entwicklungen weltweit, und welche Chancen und Herausforderungen bestehen für die Schweiz? Unserem Land geht es heute gut, es geniesst international hohes Ansehen. Schweizer Werte wie Dialogbereitschaft, Zuverlässigkeit und Ehrlichkeit sowie Machtteilung und Rechtsstaatlichkeit sind von dauerhafter Ausstrahlung.

Aber reicht das für die Zukunft?

In einer zunehmend multipolaren Welt muss die Schweiz - als stark vernetztes Land und Gaststaat von zahlreichen internationalen Organisationen - ein grosses Interesse daran haben, nach vorne zu schauen. Wir sollten unser Land zukunftsfähig machen.

Daher haben wir im EDA das Projekt AVIS 28 lanciert: Aussenpolitische Vision 2028. Die Erarbeitung einer Vision soll uns helfen, den guten Weg zu finden. Die Resultate der ad hoc eingesetzten Arbeitsgruppe werden in wenigen Tagen vorgestellt.

Der Bundesrat ist der Meinung, dass es notwendig ist, die gesellschaftlichen Phänomene zu antizipieren, welche durch die neuen Technologien ausgelöst werden. Wissenschaft und Diplomatie müssen diesbezüglich mehr Synergien entwickeln. Die Stiftung «Geneva Science and Diplomacy Anticipator» (GESDA), die der Bundesrat vor Kurzem mit Kanton und Stadt Genf ins Leben gerufen hat, verfolgt genau dieses Ziel.

Sie agiert gemäss dem Ansatz «science-diplomacy» und steht der internationalen Gemeinschaft als flexibles Instrument zur Verfügung. Ich hoffe, dass sich auch die UNESCO - als Forum für Wissensdiplomatie - daran beteiligen wird.

5. Die nationalen Kommissionen
Exzellenzen, meine Damen und Herren

Wenn ich hier in die Runde schaue, stelle ich einmal mehr fest, wie gross die Anziehungskraft der UNESCO ist. Ich danke all jenen, die sich in den Gemeinden, den Kantonen und im Bund sowie im Privatsektor für die Bewahrung unseres Erbes und die Entwicklung des Wissens engagieren.

Auch die Schweizerische UNESCO-Kommission trägt seit 70 Jahren dazu bei, in unserem Land auf die Arbeit der UNESCO aufmerksam zu machen und sie zu verstärken.

Sie fungiert als Brücke zwischen der UNESCO und unserer Bevölkerung und veranschaulicht bestens meine mittlerweile bekannte Überzeugung: «Aussenpolitik ist Innenpolitik».¨

Die nationalen UNESCO-Kommissionen verdienen Unterstützung. Dank ihrer Arbeit können sich die nationalen Partner einbringen und etwas bewirken. Umso mehr freut uns, dass im Mai 2020 das Internationale Treffen der UNESCO-Kommissionen in der Schweiz stattfindet. Und dass dieses Treffen ausgerechnet in meiner Stadt Lugano stattfindet, freut mich persönlich noch mehr! Weil die italienische Sprache und Kultur Teil der Schweiz ist.

Doch vorerst feiern wir gemeinsam das 70-jährige Bestehen der UNESCO in der Schweiz. Meine ganz herzlichen Glückwünsche zu diesem runden Jubiläum!


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