La Suisse se félicite de la conclusion d'un nouveau programme de réduction des risques de catastrophe

Les discussions et négociations organisées ces neufs derniers mois à Genève, en prélude à la conférence, ont trouvé une issue heureuse dans la semaine du 13 au 18 mars à Sendai. La Suisse a activement plaidé pour un accord orienté vers l’avenir et s'est impliquée de différentes manières, notamment en accueillant à Genève le processus d’organisation de la conférence et en prenant part au comité de préparation composé de 11 membres.

Cette conférence a réuni 6500 participants et des délégations de 187 Etats autour des tables de négociation, afin d’exprimer l'importance que revêt cette problématique et de commémorer le grave séisme et le tsunami survenus le 11 mars 2011 dans l'Est du Japon.

Lors de son allocution durant le segment de haut niveau de la conférence de Sendai, le conseiller fédéral Didier Burkhalter a souligné que la prévention des catastrophes devait être mieux intégrée aux processus de développement. La Suisse a fait en sorte que les mesures de prévention bénéficient aux populations locales dans le besoin, notamment au travers des programmes de la DDC et des organisations d'entraide suisses. Le secteur privé et les autres acteurs doivent eux aussi être davantage impliqués dans la problématique de la réduction des risques de catastrophe. Le secteur des assurances, notamment, dispose d'une grande expertise dans la gestion et le transfert des risques.

La délégation suisse s'est montrée satisfaite du résultat de la conférence internationale de Sendai. «Le succès de la conférence de Sendai montre que la communauté internationale entend mobiliser tous les moyens et connaissances à sa disposition pour trouver des solutions communes afin de se prémunir contre les catastrophes. Par son engagement et ses compétences, la Suisse est capable et désireuse d’apporter une précieuse contribution dans ce domaine», estime Manuel Bessler, délégué du Conseil fédéral à l’aide humanitaire. Le chef de la délégation suisse à Sendai a notamment souligné que le programme donne un signal fort, faisant de la réduction des risques de catastrophe une responsabilité sociale commune. 

Au vu des défis actuels, cet accord revêt une grande importance. Les catastrophes laissent aujourd’hui des séquelles plus profondes et n'épargnent aucun pays. Les premières victimes en sont les pays en développement, dont les populations les plus pauvres et les plus vulnérables sont touchées de plein fouet. A l'avenir, l'humanité devra faire face à l'augmentation des risques de catastrophe. En raison du changement climatique, les graves intempéries seront plus nombreuses, plus violentes et moins prévisibles. Par ailleurs, la destruction effrénée de l'environnement, la croissance démographique et l'urbanisation fragiliseront encore davantage de nombreuses sociétés.

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Dangers naturels (OFEV)
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