31.01.2015

Lugano, 31.01.2015 – Allocuzione del Consigliere federale Didier Burkhalter all'Assemblea dei delegati del PLR. I liberi radicali (Svizzera) – Fa stato la versione orale

Oratore: Didier Burkhalter

Signore et Signori,

Cari amici,

Sono molto lieto di essere oggi qui con voi a Lugano, tra amici liberali. Torno sempre volentieri in Ticino. La popolazione ha riservato un’accoglienza eccezionale al Consiglio federale quando è stato qui lo scorso agosto. È stato un momento indimenticabile: l'intero Governo circondato da tante persone e in contatto diretto con loro. È questo quello che vogliamo. È questa la Svizzera. E ci tengo a ringraziare tutti i ticinesi per un simile momento.

Cette rencontre du Conseil fédéral et de la population tessinoise était vraiment quelque chose d’extraordinaire. C’était donc en août dernier, sous le soleil du sud et du milieu de l’année, quelque part entre le 9 février et le 30 novembre.

C’était du direct, sur une place de la cité de Lugano, le gouvernement discutant simplement, sans aucune forme particulière, avec chaque personne le souhaitant. La Suisse est unique au monde et elle peut être émouvante lorsqu’elle vit pleinement sa démocratie.

Cette Suisse-là, c’est celle qui veut relever les défis communs en donnant la première importance à la confiance entre le gouvernement et la population, celle qui ne veut pas fragiliser cette confiance, celle qui se bat pour la renforcer.

C’est aussi cette Suisse-là qui accorde la priorité au partenariat social, celle qui est convaincue que l’on ne progresse qu’en cimentant la coopération entre employés et employeurs.Bref, cette Suisse-là, c’est celle qui veut créer des perspectives pour tous, une chance pour chacun dans ce pays et – si nécessaire – une deuxième chance. Et cette volonté de créer des perspectives et des chances  - des libertés - pour les individus, c’est fondamentalement libéral!

Mesdames et Messieurs,

Cette Suisse – notre nation – est donc celle d’une volonté commune au service des individus ; une volonté commune pour affronter les obstacles. Aujourd’hui, en plus d’autres défis, la force du franc suisse place sur notre route l’un de ces obstacles que nous devons absolument surmonter. Mais, aussi paradoxal que cela paraisse, elle est en même temps le reflet de notre propre force nationale. Elle nous montre que la Suisse, ce havre de liberté, de sécurité et de stabilité, inspire confiance en elle et, donc, dans sa monnaie.

Certes, la Suisse est un pays libre et sûr – l’un des plus libres et des plus sûrs qui soit. Nous pouvons aller où bon nous semble, dire ce que nous pensons et participer aux grandes décisions.

Cette liberté, nous y sommes habitués. Nous la respirons à pleins poumons, à chaque seconde de notre vie, comme l’air frais balayant nos lacs et nos vallées. Mais retournez-vous sur le passé, ou regardez autour de vous : cette liberté ne va pas de soi ; elle est souvent étouffée.

Il y a près de trois semaines, la mort frappait dans les attentats de la terreur à Paris. Presque au même moment, le mouvement terroriste intégriste Boko Haram dépassait les frontières de la terreur en envoyant une petite fille, chargée de bombes alors qu’elle ne voulait porter que l’innocence de ses dix ans, semer la mort en explosant sur un marché nigérian.

Le terrorisme cherche à couper le souffle à la liberté. Mais pas seulement le terrorisme ! Il y a aussi des Etats qui limitent et portent atteinte à la liberté des individus. Il y a des régimes autoritaires qui s’en prennent à la liberté de la société civile et de ceux qui s’emploient pour défendre les droits de l’homme. Pendant la présidence de l’OSCE, la Suisse s’est engagée afin que les espaces de liberté puissent être conservés. Nous poursuivrons cet engagement pour la liberté.

Ces exemples montrent que la liberté – cet autre oxygène de notre vie – n’est jamais définitivement acquise. Elle est souvent menacée par des forces qui en ont peur ; qui craignent  la liberté et l’énergie qu’elle libère dans l’être humain. Voilà pourquoi nous devons continuer de nous engager pour la préserver.

Liberté, sécurité, prospérité : les atouts de la Suisse

Ce travail commence chez nous, à l’intérieur de nos frontières. En Suisse comme ailleurs, la liberté et la sécurité ne sont pas des dons du ciel. Ce sont les fruits d’une révolution libérale, les bienfaits d’une constitution libérale, rédigée dans un esprit de liberté selon le principe à mes yeux le plus fort, que l’on peut résumer ainsi: en cas de doute, choisis toujours en faveur de la liberté !

C’est Benjamin Franklin qui aurait dit qu’ « un peuple prêt à sacrifier sa liberté pour la sécurité finit par perdre les deux ». Il avait bien sûr raison, mais la liberté ne peut pas s’épanouir sans sécurité. Il faut donc se garder de les opposer ; il faut plutôt chercher le juste équilibre entre les deux ; et chacune en sortira renforcée.

Nos pères fondateurs le savaient bien : ils avaient beau être très attachés aux idées libérales, ils ont fait une large place à la sécurité dans la Constitution. Ils avaient parfaitement compris que la prospérité ne s’obtient que sur une base de liberté et de sécurité. Pour garder la liberté comme on garde l’oxygène, il faut aussi la force de protection de la forêt… 

La Suisse doit garder le cap

Hier comme aujourd’hui, la liberté, la sécurité et la prospérité ont un prix : nous avons la responsabilité commune de les défendre et de nous battre pour elles, afin de préserver nos acquis libéraux.

Or la Suisse ne manque pas d’atouts : elle a son économie libérale, sa stabilité financière – que lui vaut en particulier l’idée libérale du frein à l’endettement, ses liens étroits avec sa base citoyenne, son authentique partenariat social, sa constante recherche du compromis et du dialogue, sa tradition de partage du pouvoir, son système de concordance et son respect des minorités.

Ces atouts, à nous d’en faire bon usage, surtout en ces temps difficiles et incertains. Offrons à la population suisse du travail et un avenir : des perspectives pour chacun, aussi pour celles et ceux qui sont dans la difficulté. Les idées libérales – celle qui croient vraiment dans le potentiel de chaque individu - sont celles dont le pays a besoin aujourd’hui. Ainsi, nous pourrons vraiment consolider la liberté, renforcer la sécurité et favoriser la prospérité. On pourrait presque dire : faire prospérer la prospérité, sécuriser la sécurité et… libérer la liberté !

Meine Damen und Herren

Unsere Partei steht hier in der Verantwortung. Die Bevölkerung erwartet von uns Freisinnig-liberalen keine Problembewirtschaftung, sondern Problemlösungen. Wieso? Weil uns die Menschen zutrauen, solche Lösungen zu finden. Sie vertrauen uns, weil sie wissen, dass wir eine verantwortungsvolle Politik machen.

Vertrauen ist die Basis der Politik. Aber Vertrauen allein reicht nicht, um Verantwortung zu übernehmen und diese auf Dauer zu tragen. Vertrauen muss sich in konkreter Unterstützung in Abstimmungen und Wahlen niederschlagen. Vertrauen, das sich in Wählerstimmen manifestiert: das ist die einzig wahre Währung in der Politik. Denn das schafft politische Legitimität. Stellen wir uns darum mutig dem Wettbewerb der Ideen und steigen wir selbstbewusst in den Wahlkampf.

Wir sind eine Partei der Lösungen und Ideen für Menschen, die die Freiheit lieben, Gemeinsinn haben und vorwärts gehen wollen. Eine Partei der Zukunftschancen. Und somit eine Partei mit guten Wahlchancen.

Die Schweiz ist nach wie vor ein liberales Land mit starken liberalen Überzeugungen. Daraus ergibt sich ein beachtliches Potenzial an Wählerinnen und Wählern für die FDP. Die Liberalen. Diese Menschen müssen wir mit unseren liberalen Ideen erreichen. Eine starke liberale Kraft – eine menschliche Kraft – stärkt das Erfolgsmodell Schweiz.

Engagement für Freiheit und Sicherheit

Der Erfolg der liberalen Schweiz hängt nicht nur von innenpolitischen Weichenstellungen ab. Wichtig ist auch ein stabiles Umfeld. Die Schweiz ist keine Insel. Wir haben ein genuines Interesse, dass es unseren Nachbarn gut geht und die Welt möglichst frei und sicher ist.

Darum setzt sich die Schweiz jenseits der Landesgrenzen für Freiheit und Sicherheit ein. Wir tun dies, indem wir die inneren Stärken des Landes in der Aussenpolitik einsetzen. Dank unserer politischen Kultur verfügen wir über viel Erfahrung in Fragen der Machtteilung, der Vermittlung und der Friedensförderung.

Konflikte wie in Syrien, Irak, Libyen, Nigeria oder in der Ukraine illustrieren, dass es richtig ist, der Förderung von Sicherheit und Frieden einen zentralen Platz in der aussenpolitischen Strategie einzuräumen. Denn wo es keine Sicherheit gibt, wo Kinder und Frauen blindlings aus dem Leben gerissen werden, gibt es keine Freiheit und keine Menschenrechte.

Eine besondere Verantwortung hat die Schweiz letztes Jahr im Rahmen ihrer Präsidentschaft der Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa (OSZE) übernommen. Das Jahr war geprägt von der Ukraine-Krise, in der sich in den letzten Tagen und Wochen wieder ein kritischer Moment an den anderen gereiht hat.

Wir haben in dieser Krise Schweizer Prinzipien und Werte hochgehalten: Wir haben auf den Dialog gesetzt, Brücken zwischen Ost und West gebaut und die Kooperation gefördert. Das OSZE-Präsidium ist zwar zu Ende, nicht aber das Engagement für die Konfliktlösung in der Ukraine sowie für mehr Sicherheit in Europa. So übernimmt die Schweiz als Mitglied der Troika der OSZE weiterhin Verantwortung und sie unterstützt weiterhin die Monitoring Mission in der Ukraine finanziell und personell.

Des Weiteren unterstützt die Schweiz die Ukraine humanitär und baut ihr Kooperationsprogramm aus. Schliesslich hat die Schweiz mit Serbien und Deutschland einen internationalen Reflexionsprozess zur Stärkung des Gedankens der kooperativen Sicherheit im OSZE-Raum gestartet. Die Schweiz bleibt in diesen stürmischen Zeiten engagiert und setzt sich weiterhin für mehr Freiheit und Sicherheit ein. Das unterstützen und wollen die Schweizerinnen und Schweizer.

Souverän über die bilateralen Beziehungen entscheiden

Meine Damen und Herren

Engagiert ist und bleibt der Bundesrat auch für die Schweiz in Europa. Hier gilt es, die künftige Ausgestaltung der Beziehungen mit der EU zu definieren. Nach dem Willen des Bundesrates und der Bevölkerung geht es dabei darum, den bilateralen Weg zu erhalten. Das ist ein eigenständiger und anspruchsvoller Weg. Es ist aber der richtige Weg: der einzige, der die Wahrung der Kerninteressen der Schweiz – Wohlstand und Unabhängigkeit – erlaubt.

Das gilt auch nach dem 9. Februar und dem 30. November letzten Jahres. Der Bundesrat hat eine doppelte strategische Zielsetzung: eine eigenständige Steuerung und Begrenzung der Zuwanderung sowie die Erhaltung des bilateralen Wegs.

Der Bundesrat arbeitet beharrlich an dieser doppelten Zielsetzung. Er wird ein Paket für die Umsetzung der Masseneinwanderungsinitiative vorlegen. Hinzu kommt das Verhandlungsmandat mit der EU.

Zudem müssen wir – wie eingangs erwähnt – den in der Schweiz lebenden Menschen noch bessere Perspektiven und Möglichkeiten eröffnen, damit sie ihr Leben frei gestalten und einen nützlichen Beitrag an die Gesellschaft zu leisten. Kurz: die Freiheit stärken, dem Gemeinsinn dienen und den Fortschritt fördern.

Mesdames et messieurs, chers amis,

Si l’on veut vraiment libérer la liberté et faire prospérer la prospérité dans notre pays – et c’est précisément ce que nous voulons – alors il faut commencer par mobiliser toutes les forces vives de la Suisse. Même si le taux de chômage est relativement bas en Suisse, il y a des dizaines de milliers de personnes qui recherchent un emploi et se demandent avec anxiété s’ils vont y parvenir; il y a aussi de nombreux jeunes qui sont prêts à entrer avec courage dans le monde du travail mais qui se heurtent encore trop souvent à l’incroyable critique selon laquelle ils manquent d’expérience… Il y autant de personnes que la vie a parfois rendues un peu plus faibles ou handicapés, mais qui n’attendent que la chance d’avoir une deuxième… chance.

Dans ce pays extraordinaire qui a su créer les ressources qu’il n’avait pas dans sa belle nature, il est possible de faire en sorte que chacun ait une chance de travailler, une perspective de construire son avenir.

Pour un pays libéral comme le nôtre, c’est tout simplement faire preuve de responsabilité que de libérer ainsi les forces de la liberté.


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Ultima modifica 29.01.2022

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