13.06.2015

Basila, 13.06.2015 - Allocuzione del Consigliere federale Didier Burkhalter in occasione della 70a assemblea generale della Società Svizzera-Cina – Fa stato la versione orale

Oratore: Didier Burkhalter

Mesdames et Messieurs,

La société Suisse-Chine a choisi pour son assemblée de ce jour - et pour célébrer ses 70 ans - de se réunir dans cet innovant campus. C’est un lieu déjà fameux dans les milieux de la science et de la recherche pour la qualité des travaux scientifiques qu’on y mène. Ce campus audacieux qui regroupe des bâtiments construits par des architectes de renom est aussi connu des amoureux de l’architecture contemporaine. Ce n’est certainement pas un hasard si la société Suisse-Chine a choisi ce lieu, elle qui, lorsqu’elle fut fondée, il y a 70 ans, correspondait déjà à ces deux principes : elle était à la fois audacieuse et innovante.

La Suisse est une des nations - et en particulier une des économies - les plus ouvertes de la planète. Elle entretient des liens avec pratiquement le monde entier. Et elle a souvent été parmi les pionniers des échanges commerciaux, culturels, diplomatiques.  Ces liens – souvent forts - se tissent par des milliers de relations avant tout humaines, ils reposent sur des personnes qui s’engagent, comme c’est le cas au sein de votre société entre la Suisse et la Chine, depuis désormais 70 ans.

Je suis convaincu de l’importance des initiatives privées et de l’utilité d’organisations comme la vôtre, qui les stimulent, pour que les relations extérieures de notre pays soient incarnées et vivantes au sein de la société.

Lorsque j’étais jeune j’ai eu l’occasion de découvrir le monde, accompagnant mon père qui faisait du chronométrage sportif. Avant de voyager avec lui, j’ai pu voyager – comme chaque enfant - dans mes rêves… et en lisant Jules Verne ! Puis en découvrant d’autres auteurs, en particulier André Malraux et sa si humaine condition – des lectures qui m’ont durablement marquées et qui me firent voyager en Extrême Orient avant de m’y être rendu. De tout temps la Chine a attiré et fasciné les voyageurs.

Aujourd’hui pourtant la Chine est bien différente de nos songes de jeunesse. En quelques décennies seulement elle a profondément changé de visage. Aujourd’hui plus personne n’hésite à la qualifier de « puissance ». Et de fait les équilibres économiques mais aussi géopolitiques évoluent en Asie et dans le Pacifique. Avec les chances et les risques que cela peut provoquer et qui ne doivent pas nous laisser indifférents, car ils nous concernent tous.

La situation sécuritaire en Asie de l’Est est devenue un sujet d’importance - d’autant que se concentre aujourd’hui dans cette région une grande partie à la fois de la population, de la croissance et du commerce mondial.

Les inquiétudes se sont accrues récemment concernant la situation en mer de Chine du Sud. Mais ces tensions n’ont pas encore atteint des niveaux qui rendraient illusoire la volonté de promouvoir des solutions de coopération. Il est temps d’agir. Il est temps de se rassurer et d’assurer l’avenir.  Les formats de dialogue qui se sont développés dans la région ces dernières décennies offrent un cadre utile sur lequel il est possible de construire.

Bien sûr, la Suisse n’est pas l’archétype d’une puissance maritime - même si elle a gagné par deux fois la coupe de l’America ! Et pourtant elle a une marine, gérée ici à Bâle. C’est qu’elle est un pays de commerce, qui a su tisser d’importants liens économiques de par le monde. La Suisse a un intérêt évident  à ce que se maintienne un climat pacifique dans toute la zone qui porte ce nom et en Asie, pour des raisons commerciales, mais aussi pour sa propre sécurité et parce que la promotion de la paix et de l’entente entre les peuples correspond aux valeurs fondamentales qu’elle défend.

La Suisse est aussi un pays qui sait construire des ponts et permettre des médiations et des discussions qui rapprochent, notamment à Genève, ville de paix et cœur de la gouvernance mondiale. Elle est un acteur crédible et impartial. Elle a donc fait savoir récemment qu’elle était à disposition pour faciliter tout effort dans la région si son assistance est demandée.

La Suisse s’implique activement dans le dialogue de sécurité avec l’Asie. Elle a notamment des échanges intensifs cette année à ce sujet puisqu’en tant que présidence sortante de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, elle préside le groupe de contact avec les partenaires asiatiques de l’OSCE. Elle estime que les expériences européennes en matière de sécurité coopérative, si elles ne peuvent évidemment être répliquées telles quelles, peuvent néanmoins constituer une source  de réflexions et pourquoi pas d’inspiration utiles pour l’Asie. La sécurité coopérative se base sur cinq principes : le dialogue, les mesures de confiance, une coopération globale, l’élaboration de principes communs et la mise en place de mécanismes institutionnels de prévention et de gestion des crises. Ces principes ont prouvé leur utilité – ils peuvent être utiles également dans un continent qui monte.

D’une manière plus générale, et au-delà de la thématique de la sécurité, la Suisse a décidé de renforcer sa présence et ses liens avec l’Asie et d’y nouer des partenariats stratégiques. Elle développe sa présence notamment en ouvrant des représentations comme une Ambassade à Yangon ou un nouveau consulat à Hô-Chi-Minh-Ville. Elle développe des partenariats stratégiques avec des pays de la région et elle cherche aussi à accroître sa présence dans le cadre multilatéral régional, notamment en visant à devenir partenaire de développement de l’ASEAN.

Car l’Asie est une des régions les plus dynamiques du globe et la Chine en particulier. Il est d’ores et déjà certain que le XXIe siècle sera durablement marqué par la montée – on devrait plutôt dire : le retour - de la Chine.

Je dis retour car pendant des siècles – pour le peindre à grands traits : depuis l’Antiquité jusqu’à la Révolution industrielle – la Chine a été la civilisation la plus avancée au monde sur les plans technologiques et scientifiques et celle dont la population bénéficiait du plus haut niveau de vie.
Aujourd’hui on dirait qu’elle était une grande puissance économique et politique. C’est évidemment à la Chine que nous devons des avancées aussi fondamentales que l’invention du papier – une tradition qu’on entretient ici à Bâle. A l’époque du franc fort - et dans la ville de la Banque des règlements internationaux - on se souviendra aussi que c’est en Chine qu’on a inventé le papier monnaie. Sans oublier de nombreuses inventions majeures comme la boussole et bien d’autres. 

On prétend que, alors que l’Europe importait de nombreux produits de Chine, les seuls que la Chine importait au XVIIIe s. étaient les appareils optiques… et les montres ! Venues en partie de Suisse bien sûr. Avec quelques pionniers comme les frères Bovet, de Fleurier, installés à Canton, qui établirent les premières relations commerciales directes et durables. De cela aussi on se souvient certainement à Bâle, ville qui accueille chaque année le rendez-vous mondial de l’horlogerie.

Mesdames et Messieurs,

On pourrait faire une longue liste des atouts sur lesquels la Chine peut s’appuyer aujourd’hui pour faire son retour, revenir en tête des grandes puissances économiques. Sa population, sa capacité d’innovation, la volonté affirmée de ses jeunes générations notamment. Une jeunesse de mieux en mieux instruite à travers plus de 2000 universités qui forment chaque année des centaines de milliers de scientifiques, médecins, ingénieurs, enseignants, spécialistes… qui ont en main des instruments pour façonner la Chine de demain.

La Chine est aussi confrontée à de nombreux défis –notamment les défis d’un pays qui a connu une croissance économique très rapide. Des défis sociaux, économiques, environnementaux, politiques et en matière de droits de l’homme. La Suisse veut accompagner ce grand pays dans ce « voyage retour », en ami et en partenaire.

La Suisse estime que cela fait partie de sa responsabilité que de contribuer à trouver des solutions aux défis des temps et que cela est aussi dans son intérêt. Car la stabilité, le développement, la sécurité du monde – et notamment de l’Asie - est aussi dans l’intérêt de la Suisse.

La Chine gagne en influence et en poids. Et qui dit pouvoir dit aussi responsabilités. Pour une puissance globale, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, celles-ci sont importantes face aux défis de notre monde.

Ces défis sont grands, ils nous concernent tous. Et nous ne pouvons plus aujourd’hui imaginer des solutions durables dans le domaine du climat, de l’énergie, de la paix, des migrations, de l’eau ou de la nutrition, par exemple, sans que la Chine n’y apporte une contribution déterminante.

Malgré la tradition chinoise de non-intervention, l’interdépendance croissante du pays avec le reste du monde et avec ses voisins d’Asie est une réalité, elle implique qu’elle endosse sa part de responsabilités, comme elle le fait par exemple en contribuant de plus en plus fortement aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies.

Mesdames et Messieurs,

Il y a donc évidemment beaucoup de bonnes raisons de s’intéresser à la Chine et de dialoguer avec elle.
C’est ce que fait la Suisse, fortement. Et elle n’a pas attendu l’évolution des dernières années pour lancer ce dialogue, renforcer ses relations.

Quand on se penche sur l’histoire récente des relations entre nos deux pays, deux caractéristiques ressortent assez vite :
- d’une part le caractère pionnier de la Suisse dans son contact avec la Chine ;
- d’autre part l’intensité et la diversité des coopérations.

Le tout basé sur une confiance et un respect mutuels, souvent réaffirmés et toujours confirmés par les actes.

La Suisse est aux côtés de la Chine dans les bons comme dans les mauvais moments : elle a ainsi récemment fait part de sa tristesse face au drame du naufrage qui s’est déroulé sur la rivière Yang-Tsé.

J’aimerais approfondir ces deux notions : caractère pionnier et intensité des relations.

Pioniercharakter
Erstens haben die Beziehungen zwischen China und der Schweiz in verschiedener Hinsicht Pioniercharakter.

Es ist mir bewusst, dass die Gesellschaft Schweiz-China ein noch grösserer Pionier ist als die Eidgenossenschaft, da sich deren Gründer bereits im März 1945 – also 5 Jahre vor den offiziellen Beziehungen – mit dem grossen Reich der Mitte angefreundet haben. Sie haben also eine Runde Vorsprung.

Dennoch möchte ich Ihnen nachfolgend den Pioniercharakter der offiziellen Beziehungen darlegen:

- Die Schweiz war eines der ersten westlichen Länder, welches die Volksrepublik China anerkannte. Am 14. September 1950 haben die Schweiz und China ihre diplomatischen Beziehungen formell aufgenommen. Neben dem 70-Jährigen Bestehen der Gesellschaft Schweiz-China feiern wir dieses Jahr auch das 65-jährige Jubiläum der diplomatischen Beziehungen.

Die rasche Aufnahme diplomatischer Beziehungen ist vor allem – und das freut mich natürlich besonders - einem Neuenburger Bundesrat zu verdanken, Max Petitpierre, der mit Weitsicht darzulegen vermochte, dass es wichtig ist, mit China diplomatische Beziehungen aufzunehmen.

In seinem Telegramm vom 17. Januar 1950 an Präsident Mao Zedong schreibt Bundespräsident Petitpierre, der Bundesrat wünsche, dass die ausgezeichneten Beziehungen, die stets zwischen China und der Schweiz geherrscht hätten, in Zukunft fortbestünden.
Dies war der Anfang unserer offiziellen Beziehungen und ein Anfang ist wichtig, denn er erlaubt es, einen gemeinsamen Weg einzuschlagen. Konfuzius soll einmal gesagt haben: „Wer einen Berg besteigen will, muss unten beginnen“. Die Schweizer sind ein Volk von Wanderer und Bergsteiger und sie kennen den Wahrheitsgehalt dieser alten chinesischen Weisheit.

- Im Jahre 1980 wurde die erste Unternehmenspartnerschaft, in der Form eines Joint Venture, zwischen einem Chinesischen und einem ausländischen Unternehmen, der Schweizer Firma Schindler, gegründet.

- Im Jahre 1991 initiierte China den ersten bilateralen Menschenrechtsdialog, und zwar mit der Schweiz.  Die Schweiz verfolgt bis heute dieses nützliche Gesprächsformat in welchem wir uns auf Augenhöhe kritisch austauschen können – sowohl konkret als auch diskret. Das Thema Menschenrechte ist von grosser Bedeutung für unsere Gesellschaften und es wird von der schweizerischen Verfassung als eine aussenpolitische Priorität definiert.

- 2007 war die Schweiz das erste Land, welches China als Marktwirtschaft anerkannte. Eine Marktwirtschaft zu sein, bedeutet auch neue Verpflichtungen einzugehen.

Ich denke namentlich an Menschenrechts-, Sozial- und Umweltstandards. Diese Herausforderungen zu bewältigen ist nicht einfach, aber zwingend nötig. Es ist wie bei einer Wanderung auf einem schönen Berg – von denen wir in der Schweiz oder in China ja so viele haben: Je näher man zum Gipfel kommt, desto schmaler und steiler wird der Pfad und die Herausforderungen des Aufstiegs mehren sich.

Die Schweizer sind gute Bergsteiger und wir sind überzeugt, dass dies auch auf die Chinesen zutrifft; dass auch sie auf den schmalen Pfaden mit sicherem Tritt und einem guten Gleichgewicht vorwärtskommen werden.

- Die Anerkennung Chinas als Marktwirtschaft bildete schliesslich die Grundlage für das im letzten Jahr in Kraft getretene Freihandelsabkommen zwischen China und der Schweiz. Es handelt sich dabei um das erste Freihandelsabkommen, welches China mit einem kontinentaleuropäischen Staat abgeschlossen hat.

- Der Relevanz unserer bilateralen Beziehungen wurde ausserdem mit dem offiziellen Besuch des chinesischen Premierminister LI Keqiang im Jahre 2013 Ausdruck verliehen. Nach seiner Amtsaufnahme besuchte er als erstes europäisches Land…die Schweiz. Und inzwischen hat er es erneut besucht, anfangs 2015, am WEF in Davos.

- Eines der jüngsten Beispiele des Pioniercharakters der Beziehungen ist der unlängst erfolgte Beitritt der Schweiz zur Asian Infrastructure Investment Bank (AIIB) als „prospective founding member“. Die Schweiz hat als eines der ersten europäischen Länder im März 2015 ihre Teilnahme am Gründungsprozess mitgeteilt.
Auch hier haben Dialog, Vertrauen und gegenseitige Offenheit bereits gute Ergebnisse geliefert. Sie haben es ermöglicht, für die Schweiz wichtige Themen wie Prinzipien der good governance gemäss international Standards oder soziale und Umweltziele in dieses zukunftsgewandte Projekt zu integrieren. Ich bin überzeugt, dass wir auch hier zusammen vorwärtsgehen werden, Schritt für Schritt, auf dem schmalen Pfad, der zum Gipfel führt.

Der Pioniercharakter alleine reicht aber nicht aus, damit die Beziehungen fortbestehen und vertieft werden können. Dazu ist eine sorgfältige und umfassende Pflege notwendig.

Intensität der Beziehung
Die Pflege der bilateralen Beziehungen mit China ist der Schweiz ein grosses Anliegen. Dies wird dadurch deutlich, dass sich die grösste aller Schweizer Botschaften in Chinas Hauptstadt befindet. Ausserdem sind drei unserer grössten Generalkonsulate in China angesiedelt, nämlich in Shanghai, Guangzhou und Hongkong.

Unsere diplomatischen Beziehungen werden durch einen regen Austausch der beiden Länder unterstrichen.
Ein wichtiges Element dafür bilden die verschiedenen Dialoge, welche die Schweiz und China führen.
Wir schätzen diese Art der Kooperation, da sie in den Bereichen Politik, Wirtschaft und Finanzen, Umwelt und nachhaltige Entwicklung, Menschenrechte, Migration sowie Bildung einen regen, gegenseitig bereichernden Austausch ermöglichen.

Auch die intensive Besuchsdiplomatie ist Ausdruck des hervorragenden Austauschs zwischen China und der Schweiz.
Es vergeht kaum ein Monat, in der sich nicht ein hoher chinesischer Besuch in der Schweiz befindet. Auch viele Schweizer Bundesräte, Parlamentarier, Diplomaten, Beamten, Experten und natürlich Unternehmer – und auch immer mehr Touristen - reisen regelmässig nach China.

Dass die Besuche aus China zahlenmässig den grösseren Anteil ausmachen als die Besuche nach China hängt natürlich damit zusammen, dass die chinesische Bevölkerung 170 Mal grösser ist als die schweizerische… Im Jahre 2013 hatte ich das Vergnügen, persönlich für den politischen Dialog  nach China zu Reisen. Bei dieser Gelegenheit habe ich den chinesischen Aussenminister WANG Yi getroffen. Die Reise ist mir in lebhafter Erinnerung geblieben. 

Zwei Jahre vorher war ich in China als Innenminister, was in der Schweiz damals Minister für Soziales, Bildung, Forschung, Gesundheit und Kultur hiess, und nicht, wie in vielen Ländern, Minister für Polizei und Geheimdienste! 

Damals unternahmen wir eine „wirtschaftliche Reise“ nach Shanghai, Beijing und Hong-Kong. Diese Reise hat mir viele bleibende Eindrücke gelassen. Was mich aber am meisten geprägt hat, ist die Energie und der Wille der jungen Chinesen, die ich in den Universitäten in Beijing und Shanghai getroffen habe.

Anlässlich dieser Besuche konnten wir die Zusammenarbeit zwischen China und der Schweiz im Wissenschaftsbereich, und namentlich mit den ETHs ausbauen. Weitere Austausche, die intensiviert wurden, betrafen die Gesundheit: dies sowohl auf der Ebene der Ministerien, wie auch im Rahmen von Städtepartnerschaften. Praktisch alle grösseren Schweizer Städte haben heute eine Städtepartnerschaft mit einer chinesischen Stadt. Basel und Shanghai ist eines der schönsten Beispiele dafür – seit vielen Jahren pflegen die Städte einen regen Austausch in Sachen Kultur und Gesundheit. Einige Kantone haben auch Partnerschaften mit chinesischen Regionen abgeschlossen, was einen intensiven politischen Austausch auf allen Stufen bezeugt. 

Ich freue mich, in einigen Monaten in Beijing den politischen Dialog weiterzuführen mit meinem Kollegen, dem Minister WANG, den ich in letzter Zeit regelmässig getroffen habe, namentlich in Davos oder in Montreux, anlässlich der Syrienkonferenz.

Zwischenmenschliche Kontakte
Es finden aber nicht nur offizielle Reisen statt. Auch das zwischenmenschliche Interesse der beiden Völker am jeweils anderen Land nimmt stetig zu. Und das ist das Wichtigste und das Wesentlichste.

2014 verbuchte die Schweizer Hotellerie erstmals über eine Million Logiernächte von Gästen aus der Volksrepublik China. Die chinesischen Touristen machen somit die grösste Gruppe asiatischer Touristen in der Schweiz aus. Auch Schweizer Touristen reisen immer mehr gerne nach China. Dazu leistet die Gesellschaft Schweiz-China einen grossen Beitrag, indem sie Kontakte pflegt und Reisen organisiert.

Weitere wichtige zwischenmenschliche Kontakte bestehen zwischen Schülern, Studierenden, Doktoranden. Wie Herr Wagner in seiner Einleitung erwähnt hat, leistet die Gesellschaft Schweiz-China auch hier einen wichtigen Beitrag, indem sie den Austausch von Gymnasiasten, Studierenden und jungen Wissenschaftlern fördert. So bereitet man die Zukunft vor!

Insbesondere für junge Leute kann die Art der Aufnahme in einem Gastland ein prägendes Erlebnis sein und sich somit langfristig auf die zwischenmenschlichen Beziehungen auswirken. Ein bereichernder Aufenthalt wirkt sich auf die Aufrechterhaltung der Beziehungen aus.

Dies zeigt sich in der guten Zusammenarbeit Chinas und der Schweiz im Bereich der Forschung, Bildung und Innovation. Es besteht ein Kooperationsprogramm welches die weitere Ausschöpfung des Entwicklungspotenzials ermöglicht. Das Programm steht zahlreichen neuen Partnerschaften zwischen Forschenden offen. Junge Chinesen, welche sich für ein Austauschprogramm in der Schweiz interessieren, sind herzlich willkommen.

Bilaterale Wirtschafts- und Finanzbeziehungen
Auch wichtig sind die Austausche in Wirtschaft und Finanzen. Sie bilden wichtige Pfeiler in der Zusammenarbeit. Sowohl die Schweiz als auch China legen grossen Wert auf ein gesundes Wirtschaftswachstum, welches zum Wohlstand der eigenen Bevölkerung beitragen soll. Die Wirtschaftsbeziehungen Schweiz-China sind intensiv. China ist heute der wichtigste Handelspartner der Schweiz in Asien und der 5. wichtigste überhaupt.

Und es hat noch ein Erweiterungspotential, denn das Handelsvolumen Schweiz-China ist gleich gross wie jenes zwischen der Schweiz und den Grenzregionen Norditaliens, ein wichtiger Handelspartner, aber ein bisschen kleiner als China.

Als Meilenstein in unseren Wirtschaftsbeziehungen ist das bereits erwähnte Freihandelsabkommen zu nennen, welches am 1. Juli 2014 in Kraft getreten ist.  Dieses Freihandelsabkommen ist gewissermassen hier, in Basel geboren; eine kleine Zeremonie wurde beim Inkrafttreten im Hafen von Basel, gleich auf der anderen Seite des Rheines, abgehalten. Der Rhein, der seit jeher ein wichtiger Vektor für den Schweizer Handel ist, verbindet uns nun symbolisch auch direkt mit China!

Der Bundesrat ist überzeugt, dass dieses Abkommen generell zur Rechtssicherheit beitragen wird, Vertrauen schaffen wird, und somit den chinesischen Markt für Schweizer Unternehmen leichter zugänglich macht. Dies wiederum wird zu mehr Wohlstand für mehr Menschen in China und der Schweiz führen.

Parallel zur Umsetzung des Freihandelsabkommens ist auch der Ausbau der Finanzbeziehungen von besonderer Bedeutung. Die Zusammenarbeit im Finanzbereich konnte durch den 2013 etablierten Finanzdialog zwischen der Schweiz und China verbessert und vertieft werden. Wichtige Fortschritte konnte bereits erzielt werden.
Im Rahmen des Besuchs des Premierministers LI Keqiang in Davos im Januar 2015 haben die beiden Nationalbanken ein Abkommen betreffend Renminbi-Clearing in der Schweiz unterzeichnet.

Dies ist ein zentrales Element zur Förderung des Renminbi Geschäfts in der Schweiz und Europa und ein wichtiger Schritt damit die Schweizer Wirtschaft an der Marktöffnung Chinas teilhaben kann. Wir freuen uns über diese Fortschritte und freuen uns, durch die Niederlassung einer chinesischen Bank bei uns, auch in diesem Bereich vertiefter zusammenzuarbeiten.

Sehr geehrte Damen und Herren

In den letzten Jahren haben sich die Beziehungen zwischen der Schweiz und China stetig entwickelt und vertieft. So können wir heute auf eine 65-jährige Freundschaft zurückblicken, welche grosses Potenzial zur weiteren Annäherung der beiden Länder beinhaltet.

Mesdames et Messieurs,
 
Je suis convaincu que si nous poursuivons notre coopération dans l’esprit des dernières décennies et continuant à faire preuve d’audace et d’innovation – donc d’un caractère pionnier, en veillant à soigner constamment et à développer nos relations et à faire preuve de respect et d’écoute mutuelle, alors nous pourrons grimper encore plus haut sur ce chemin de montagne que nous créons ensemble depuis 65 ans.
La sagesse chinoise nous rappelle encore que « le chemin se fait en y marchant ». A nous donc et à vous de lancer des projets innovants, de chercher le contact, de multiplier les partenariats d’intérêt mutuel – d’enrichir encore cette solide amitié par des projets concrets et des relations humaines renforcées, pour poursuivre et tracer le chemin commun vers les sommets. 

Durant les premières 70 années de son histoire, la Société Suisse-Chine a grandement contribué à bâtir des liens d’amitié et de solidarité entre les populations des deux pays. L’engagement de ses fondateurs, comme celui de ses dirigeants et de tous ses membres, actuels et passés, est à saluer.  Peut-être ne pourrions-nous pas pu commémorer cette année 65 ans de relations diplomatiques entre Berne et Pékin si, il y a 70 ans, la Société Suisse-Chine n’avait ouvert la voie avec une longueur d’avance? Il n’était pas évident à l’époque de faire le pari de la Chine.

L’intuition des fondateurs de la Société s’est révélée juste et la Chine est entre temps devenue un acteur majeur de la scène internationale. Le mandat que la Société s’est donné, est d'encourager la compréhension mutuelle entre la Suisse et la Chine, de promouvoir et d'approfondir les relations amicales entre les ressortissants des deux pays et d'accroître la coopération entre les deux peuples dans les secteurs culturel, scientifique et économique.
Ces objectifs  ont été poursuivis avec persévérance pendant 70 ans. Je vous encourage à poursuivre sur cette voie, celle du dialogue, de la coopération et des liens humains entre les peuples.

Je souhaite un très heureux anniversaire à la Société Suisse-Chine ainsi que le meilleur pour les 70 prochaines années – et bien au-delà !

Vous aurez toujours 5 ans d’avance sur les anniversaires de nos relations ; sachez garder longtemps aussi une longueur d’avance en conservant un esprit d’audace et d’innovation!


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Ultima modifica 29.01.2022

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