Le Népal a enregistré des progrès constants en matière de croissance économique et de réduction de la pauvreté. Toutefois, pour continuer sur sa lancée, le Népal doit élargir sa base économique et assurer un développement plus équitable. Les gouvernements provinciaux et locaux n’ont pas encore pleinement assumé leur rôle clé dans la promotion du développement économique. La Suisse a donc décidé d’élargir son portefeuille d’activités afin de soutenir les gouvernements provinciaux à créer un environnement propice au développement des entreprises dans les domaines où elle intervient.
Les activités de la Suisse menées dans le cadre du programme de coopération 2023-2026 visent à permettre aux trois niveaux de l’État de clarifier leurs rôles et leurs responsabilités dans l’instauration d’un climat propice à une croissance économique inclusive et durable et dans la fourniture des infrastructures nécessaires. En soutenant le fonctionnement de divers secteurs de marché, comme les services financiers et commerciaux, la Suisse soutient les micro-, petites et moyennes entreprises (MPME) à innover, à développer leurs débouchés, à fournir des emplois et à augmenter les revenus de leurs employés. Elle travaille en collaboration avec des acteurs publics et privés pour réformer le secteur de l’EFTP, afin de permettre aux entreprises népalaises d’accéder aux compétences requises et d’améliorer l’accès des jeunes aux emplois et aux opportunités de revenus. Par ailleurs, elle préconise et favorise l’élaboration et l’adaptation des politiques pertinentes, y compris des instruments de planification financière concernés, afin de garantir un environnement plus propice à la croissance économique, notamment dans les domaines de l’investissement et du commerce, des infrastructures, de l’innovation et des marchés agricoles, ainsi que de l’EFTP.
En outre, la Suisse et ses partenaires soutiennent le secteur privé à se mobiliser en faveur de conditions-cadres économiques et de politiques sectorielles qui lui soient favorables. À cet égard, une attention particulière est accordée à la réduction des facteurs d’exclusion, le but étant de garantir que les groupes défavorisés puissent accroître leur productivité et améliorer leurs perspectives d’emploi.