Projet de résilience et de cohésion sociale des communautés hôtes et déplacées (PRECOS)

Le projet cible les populations de Abala et Ouallam :

• Personnes déplacées internes, réfugiées et retournées (environ 60 % des bénéficiaires) ;

• Communautés d’accueil affectées par les déplacements et les risques de conflit ;

• Ménages vulnérables identifiés par le ciblage communautaire ;

• Jeunes et femmes impliquées dans les activités de subsistance et les Activités Génératrices de Revenus ;

• Acteurs locaux et institutions oeuvrant dans la nutrition, l’éducation et la gestion des ressources naturelles.

1. Diversifier les moyens d’existence et renforcer la résilience économique des communautés vulnérables, tout en sécurisant leurs ressources naturelles et capacités de production.

2. Renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des enfants, adolescent-e-s et femmes vulnérables, en garantissant un accès régulier à une alimentation adéquate.

3. Renforcer la cohésion sociale afin de prévenir les conflits autour des ressources partagées, et promouvoir un développement inclusif.

Erwartete Resultate:  

1. Quatre mille ménages à Abala et Ouallam ont amélioré et diversifié leurs productions agricoles et pastorales.

2. Deux mille acteurs communautaires ont renforcé leurs capacités en matière de prévention de la malnutrition.

3. Vingt écoles et centres de regroupement bénéficient d’un dispositif intégré d’alimentation scolaire.

4. Les capacités de suivi nutritionnel sont renforcées dans sept sites communautaires (FARN et centres d’apprentissage).

5. Quinze communautés disposent de mécanismes de cohésion sociale et de gestion pacifique des conflits.

6. Trente villages appliquent des pratiques de gestion durable des ressources naturelles et des systèmes alimentaires résilients.

Resultate von früheren Phasen:   Les évaluations de la phase 2022–2024, soutenue par l’Union européenne, confirment la pertinence du projet et ses effets positifs sur la résilience, la sécurité alimentaire et la cohésion sociale. L’approche intégrée a renforcé la solidarité entre communautés, 88 % des ménages signalant une meilleure intégration des déplacés. La restauration de 4’678 ha et les appuis aux ménages vulnérables ont amélioré les moyens d’existence. Les activités maraîchères et techniques ont accru les revenus, fait progresser la consommation alimentaire acceptable de 27 % à 40 % et stimulé les compétences locales en agroécologie et en mises en réseaux. Les leçons tirées appellent à renforcer la coordination et la durabilité des actions.