Situation générale
Il est déconseillé de se rendre au Mali ou de séjourner dans le pays. Les risques sécuritaires sont élevés et le risque d’enlèvement est très élevé sur l’ensemble du territoire malien.
Les citoyens suisses qui décident de rester au Mali malgré la recommandation de quitter le pays, sont priés de garder le contact avec le Bureau de la coopération suisse à Bamako ou avec l’Ambassade de Suisse à Dakar.
Bureau de la coopération suisse à Bamako
Ambassade de Suisse à Dakar, Sénégal
Au Mali, il est très difficile voire impossible pour la Suisse de fournir à ses citoyens des services consulaires ou une aide en cas d’urgence.
Le niveau de risque reste élevé dans tout le pays. La situation politique est volatile. Les manifestations protestataires se multiplient, surtout à Bamako. Le développement de la situation reste incertain. Une détérioration rapide de la situation sécuritaire dans tout le pays est toujours possible.
Une grande mission polyvalente de l’ONU (MINUSMA) et les missions militaires internationales tentent de soutenir le gouvernement malien dans la stabilisation du pays. Toutefois, des terroristes islamistes et d’autres groupes armés continuent à être actifs. Des affrontements armés entre les forces de sécurité et ces groupes ainsi qu’entre groupes aux orientations différentes ont lieu régulièrement.
À plusieurs reprises, des actes de violence commis par des groupes terroristes ou criminels ont fait des morts et des blessés dans le pays. Les attaques contre les forces de l’ordres sont perpétrées le plus souvent dans les régions de Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal. Toutefois, parmi les cibles potentielles d’attaques terroristes figurent également les infrastructures étatiques, touristiques et étrangères ainsi que les grands rassemblements comme, par exemple, les marchés animés, les centres commerciaux, les transports publics, les écoles, les évènements culturels, les grands hôtels internationaux et les restaurants populaires. Exemples d’attentats: en mars 2018, une personne a été tuée et deux autres blessées dans une attaque contre un hôtel à Bandiagara (région de Mopti). En décembre 2017, cinq personnes ont été agressées puis assassinées sur une route de la région de Timbuktu. Le 18 juin 2017 un attentat dans un hôtel très fréquenté par les étrangers dans la région Bamako a fait plusieurs morts et blessés. En janvier 2017, une attaque à la bombe visant le camp militaire de Gao a fait plus de 70 morts et de nombreux blessés.
Le risque d'attentats existe à tout moment et dans l’ensemble du pays.
Les risques d’enlèvement sont très élevés. Des bandes armées et des terroristes islamistes, qui vivent de contrebande et d'enlèvements contre rançon, sévissent dans une grande partie du Sahara et du Sahel. Ils sont bien organisés, opèrent sans tenir compte des frontières, et ont des contacts avec des groupes criminels locaux. Depuis 2009, plusieurs étrangers, pour la plupart d’origine européenne, ont été enlevés dans les zones du Sahara/Sahel. Il s’agissait de touristes et d’employés d’organisations humanitaires ou d’entreprises étrangères.
Consultez les informations sur nos pages Internet spécifiques:
Risque d’enlèvement dans le Sahara et le Sahel
Terrorisme et enlèvements