Lutte contre le terrorisme – Didier Burkhalter ouvre la conférence de l’OSCE à Interlaken


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Berne, Communiqué de presse, 28.04.2014

Didier Burkhalter, chef du DFAE, a ouvert le lundi 28 avril 2014 à Interlaken la conférence de la Présidence suisse de l’OSCE consacrée à la lutte contre le terrorisme. Durant deux jours, environ 200 experts internationaux et suisses traiteront de questions telles que le financement du terrorisme, en particulier l’enlèvement contre rançon, le phénomène des «combattants étrangers», ainsi que la nécessité du respect des droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme.

Dans son discours, M. Burkhalter a expliqué que le terrorisme représentait une menace commune à tous les Etats participants de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Du fait de son approche globale de la sécurité, l’OSCE a un rôle important à jouer dans la lutte contre ce phénomène, a souligné M. Burkhalter, en sa qualité de président en exercice de l’OSCE, devant près de 200 experts des Etats participants de l’OSCE (coordinateurs nationaux pour la lutte contre le terrorisme et autres délégués des gouvernements,  représentants de la société civile (ONG) et du monde académique) réunis à l’Hôtel Victoria Jungfrau pour cette conférence portant sur «le rôle de l’OSCE dans le traitement des défis terroristes actuels».

Dans son allocution, M. Burkhalter a insisté sur le fait que les stratégies de lutte contre le terrorisme ne peuvent produire de résultats durables que si elles sont mises en œuvre en toute légalité, transparence et responsabilité. Le respect absolu de toutes les obligations en droit international est une priorité de la Suisse dans sa lutte contre le terrorisme. 

Outre la question du respect des droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme, les experts réunis à Interlaken aborderont la question des enlèvements contre rançon, qui constituent l’une des sources majeures du financement du terrorisme.

En inscrivant ce thème à l’ordre du jour, la Présidence suisse de l’OSCE a pour objectif de forger un front uni d’Etats déterminés à combattre les enlèvements contre rançon comme source de financement du terrorisme.

La Suisse a donné des informations sur sa politique de non-paiement de rançon, qui est basée sur trois axes : 1) prévenir les enlèvements en dissuadant les citoyens suisses de voyager dans des contextes à haut risque d’enlèvements ; 2) augmenter le nombre de pays qui adhèrent à une politique de non-paiement de rançon; 3) intensifier la coopération internationale sur des cas concrets d’enlèvement pour permettre la libération des otages sains et saufs.

Les experts aborderont également le thème des «combattants étrangers» («Foreign Fighters»). Les Etats participants de l’OSCE doivent en effet faire face au phénomène de certains citoyens ou résidents qui rejoignent des groupes armés et prennent part à des hostilités à l’étranger. Ainsi, selon certaines estimations, près de 2000 citoyens ou résidents d’Etats participants de l’OSCE seraient actifs en tant que «combattants étrangers» en Syrie. La Présidence suisse de l’OSCE souhaite favoriser les réflexions sur les mesures à prendre pour prévenir et circonscrire ce phénomène, les Etats devant notamment gérer le retour au pays de certaines de ces personnes, qui peuvent alors représenter une menace pour la sécurité intérieure. 

A l’issue de la conférence, le mardi 29 avril, la Présidence suisse de l’OSCE présentera des conclusions qui devraient servir de point de référence pour les discussions futures au sein de l’OSCE en matière de lutte contre le terrorisme.


Informations complémentaires

Allocution du président de la Confédération Didier Burkhalter
Dossier web du DFAE sur l'OSCE
OSCE: lutte contre le terrorisme (en)
Site Twitter de la présidence suisse de l'OSCE


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