Présentation des lettres de créance de l’ambassadeur Pierre-Yves Fux


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Communiqué de presse, 20.10.2022

L’ambassadeur de Suisse, M. Pierre-Yves Fux, a présenté ses lettres de créances à S.E. le président de la République algérienne démocratique et populaire, M. Abdelmadjid Tebboune, le mercredi 19 octobre 2022 à 13h30 au Palais de la Mouradia.

L’accueil de la Garde au Palais présidentiel.
Cérémonie de remise des lettres de créance. © DFAE

La cérémonie a été suivie d’un entretien de 45’, « substantiel et très chaleureux», comme l’a déclaré l’ambassadeur Fux aux media, dans une allocution dont voici le texte intégral:

«Chaque remise de lettres de créances est un moment important dans l’existence d’un ambassadeur et aussi un moment significatif dans les relations bilatérales.

Je suis heureux de pouvoir m’adresser brièvement à vous en français, cette langue que nous avons en partage, dans le riche répertoire linguistique de chacun de nos deux pays.

Comme j’ai eu l’honneur de le dire ce matin au Président de la République, l’Ambassade de Suisse à Alger et moi-même sommes engagés pour développer, diversifier et renforcer nos excellentes relations bilatérales. Il s’agira d’être à la hauteur d’une amitié qui remonte aux années des négociations d’Evian. Il s’agira d’être à la hauteur d’un riche potentiel dans les domaines politique, économique, culturel sans omettre les question d’environnement, de sécurité et bien d’autres.

C’est bien davantage qu’un potentiel théorique. Actuellement, d’importants processus et projets sont en cours, par exemple dans le domaine humanitaire et entre homologues de plusieurs ministères et offices dans nos deux pays. Avec S.E. le président Tebboune, j’ai pu avoir à ce sujet un échange substantiel et très chaleureux.

Nos relations bilatérales regardent aussi les questions régionales et globales.

En 2023 et 2024, pour la première fois, la Suisse siégera au Conseil de Sécurité des Nations Unies, et l’Algérie devrait y revenir comme membre non-permanent en 2024 et 2025.

Compte tenu du rôle que les deux pays, Algérie et Suisse, jouent d’ores et déjà sur la scène internationale, ces trois années à venir verront certainement l’intensification de notre dialogue politique et, je l’espère vivement, notre coopération au service du bien commun.

Mes premières expériences de coopération avec les institutions algériennes remontent à 2000 et 2001, à l’occasion de la visite d’un Président de la Confédération suisse. Il s’agissait d’un grand projet scientifique et culturel algéro-suisse autour de la figure de saint Augustin.

Je me réjouis d’être de retour à Alger et suis certain que les mois et années à venir nous permettront de belles réalisations communes et des échanges aussi substantiels que celui de ce matin.»