
Pour le compte de son portefeuille « développement économique local », deux conventions de financement ont été signés :
- Le premier accord concerne le Programme de valorisation des produits forestiers non ligneux, phase 3 (PFNL 3) sur la période 2021-2024 avec un budget global de CHF 9,8 millions soit environ 5,88 milliards de FCFA. Ce budget est co-financé par l’ambassade du royaume des Pays-Bas à hauteur 4,5 million d’Euro soit 2,88 milliards FCFA. Le PFNL-3 contribuera à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à la sécurisation des revenus des ménages ruraux et périurbains –y compris les personnes déplacées internes (PDI)- à travers une exploitation durable des filières PFNL et un meilleur accès aux marchés. Le projet touchera entre autres 57'000 ménages soit environ 400'000 personnes (au moins 70% de femmes et au moins 50% de jeunes), 600 entreprises dans le domaine des PFNL. Les régions d’intervention sont: le Nord, le Centre-Nord, le Centre-Ouest, le Sud-Ouest et le Sahel.
- Le second accord concerne le programme de renforcement de la résilience des ménages pastoraux et agropastoraux face aux crises climatiques et à l’insécurité, phase 1 (RESILIA 1) pour un montant de CHF 9,8 millions soit environ 5,88 milliards de FCFA couvrant la période 2021-2024. Le programme RESILIA 1 contribuera entre autres, au renforcement de la réponse à la crise alimentaire, et au renforcement de la résilience des ménages pastoraux et agropastoraux ainsi que des communautés locales face aux crises climatiques et sécuritaires. Le programme touchera environ 400'000 personnes vulnérables dont les PDI et leurs hôtes dans les régions à fort défi sécuritaire et affectées par la crise alimentaire. Autres cibles, environ 286'000 éleveurs transhumants, agropasteurs (dont 40% de femmes et 40% de jeunes) ; dans les régions frontalières du Centre-Ouest, du Centre-Sud, du sud-Ouest et des Cascades qui accueille les éleveurs pasteurs des régions a fort défi sécuritaire.
Ces nouveaux programmes se mettent en œuvre dans un contexte empreint par de crises multiples sur les plans sécuritaire, humanitaire, sanitaire et climatique. De ce fait, il oblige à plus d’innovations dans les approches, plus de proactivité et d’anticipation pour mieux contribuer à la résilience, notamment des ménages ruraux et de l’économie nationale.
Les différentes parties se sont félicitées de l’excellence des échanges, de la force et la durabilité des liens qui unissent les deux pays.