KARIA : Appui à un environnement redevable, protecteur et sûr pour les populations affectées par les conflits
Le Niger connaît une montée des conflits qui engendre une augmentation des déplacements et fragilisation des populations vulnérables, causant de nombreux risques de protection. Avec cette deuxième phase du projet KARIA, la Suisse continue de soutenir la capacité des communautés à faire face à ces risques – à travers un accès amélioré à des services de protection et de santé mentale et le renforcement des services communautaires, municipaux et sanitaires.
| Pays/région | Thème | Période | Budget |
|---|---|---|---|
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Niger |
Aide d'urgence et protection Santé
Protection, accès & sécurité
Santé mentale & bien-être Droits de la personne (y compris droits des femmes) |
01.01.2026
- 30.04.2028 |
CHF 1’980’000
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- Other international or foreign NGO North
- Danish Refugee Council (DRC) et Cooperazione inter-nationale (COOPI) qui forment dans cette phase 2 un Consortium sous le lead de DRC.
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Secteur selon catégorisation du Comité d'aide au développement de l'OCDE INTERVENTION D'URGENCE
SANTE
GOUVERNEMENT ET SOCIETE CIVILE
Sous-Secteur selon catégorisation du Comité d'aide au développement de l'OCDE Assistance matérielle et services d’urgence
Promotion de la santé mentale et du bien-être
Droits de la personne
Thème transversal Prévention des crises
Le projet contribue à améliorer le fonctionnement de l'organisation partenaire
Type d'aide Contribution à des projets ou programmes
Numéro de projet 7F10489
| Contexte | Depuis le coup d’État de juillet 2023, la situation sécuritaire au Niger s’est fortement dégradée avec une augmentation des attaques armées, des violences contre les civils et des déplacements massifs de population. Cette crise est aggravée par le départ des organisations humanitaires et la réduction des financements, limitant la capacité de réponse, notamment dans les zones frontalières telles que Tillabéri et Diffa. Les groupes vulnérables, dont les femmes, les enfants et les déplacé-e-s, sont exposés à des risques accrus tels que la violence contre les civils, les engins explosifs, les violences basée sur le genre (VBG) et le manque d’assistance humanitaire. Combinée à la pression croissante subie par les communautés d’accueil, cette situation compromet les avancées en matière de cohésion sociale, de protection et de résilience communautaire, tout en affectant fortement la santé mentale des populations. De plus, le paysage politique et institutionnel nigérien a fortement changé, avec la création/mise en place de nouvelles structures et dirigeant-es, rendant d’autant plus nécessaire la formation et la capacitation des acteurs locaux. |
| Objectifs |
Les populations affectées par les conflits dans les régions de Tillabéri et Diffa sont mieux protégées et bénéficient d’un accès accru à des services de protection et de santé mentale de qualité, grâce au renforcement durable des mécanismes communautaires et institutionnels. Objectifs spécifiques SO1 – Accès amélioré à des services de protection et de santé mentale de qualité et inclusifs SO2 – Systèmes communautaires, municipaux et sanitaires renforcés et durables |
| Groupes cibles | Personnes déplacées internes (PDI), réfugiés/-es, demandeurs/-deuses d’asile et communautés hôtes. Survivant-e-s d’incidents de protection (y inclus VBG) et les groupes à haut risque, victimes d’engins explosifs improvisés, les enfants et les jeunes, les femmes, les acteurs communautaires, les autorités locales, les comités de protection communautaires, les services techniques déconcentrés de l’État, et un établissement d'enseignement supérieur. |
| Effets à moyen terme |
Effet 1 – Les populations affectées, y compris les survivant-e-s d’incidents de protection/VBG, accèdent à des services psychosociaux, psychologiques et de protection holistiques, sûrs, dignes et inclusifs. Effet 2–Les communautés disposent de mécanismes renforcés pour prévenir, analyser et gérer pacifiquement les conflits, réduisant ainsi les risques et menaces de protection. Effet 3–Les acteurs communautaires, les autorités locales et les structures sanitaires disposent des capacités, mécanismes et partenariats institutionnel pour concevoir, mettre en oeuvre et institutionnaliser des services de protection et SMSPS inclusifs et alignés sur les priorités municipales. |
| Résultats |
Principaux résultats attendus: 6 espaces sûrs ; 7 équipes mobiles de protection ; 6 centres de santé (CSI) renforcés ; 2’500 cas de protection gérés ; assistance multisectorielle pour 300 survivant-e-s de VBG et 2’400 consultations psychologiques ; 48’000 personnes sensibilisées aux risques EEI / VBG / santé mentale ; 20 communes dotées de circuits de référencement et 5 PPC validées ; 16 nouveaux micro-projets lancés et 8 anciens consolidés ; 5 analyses de conflit participatives ; 10 dialogues communautaires ; 10 initiatives de plaidoyer sur la participation des femmes et jeunes ; la formation spécialisée de 40 agents de santé, 15 relais communautaires, 50 étudiant-e-s de psychologie et 60 personnes en médiation. Principaux résultats antérieurs: Accès à la protection : 3’080 personnes assistées en total, 250 survivant-e-s VBG, 2’090 premier secours psychologique (PFA), 2’630 sensibilisées Santé et santé mentale (SMSPS) : 25’000 soins primaires à travers les cliniques mobiles, 9’000 enfants dépistés pour la malnutrition, 3’000 prises en charge psychologique/psychiatrique, 4’000 soutiens psychosociaux, 3'500 enfants qui ont fréquenté les espaces sûrs Renforcement institutionnel et communautaire : 690 acteurs formés, 10 plans de protection communautaires (PPC) intégrés, 10 comités de protection communautaires actifs. Cohésion sociale et réduction des inégalités de genre : 15 dialogues, 17 médiations, 10 microprojets (93 % portés par des femmes) Population totale touchée : 50’000 bénéficiaires directs + 20’000 indirects |
| Direction/office fédéral responsable |
DDC |
| Partenaire de projet |
Partenaire contractuel ONG internationale ou étrangère |
| Coordination avec d'autres projets et acteurs | DIKO, Paix et cohésion sociale, PACT, JITUWA, PROARRCS, NARIMEY, EJM, PRESEN, GWANI |
| Budget | Phase en cours Budget de la Suisse CHF 1’980’000 Budget suisse déjà attribué CHF 0 Budget y compris partenaires de projet CHF 3’800’000 Projet total depuis la première phase Budget de la Suisse CHF 3’150’000 Budget y compris partenaires de projet CHF 5’130’000 |
| Phases du projet |
Phase 2 01.01.2026 - 30.04.2028 (Active) Phase 1 15.11.2022 - 31.12.2025 (Phase en cours) |