Programme d’appui à la Modernisation des Exploitations Familiales (PAMEFA)
Au Burkina Faso, les activités agricoles constituent la principale source d’emploi et de revenu pour 86% de la population active[1]. Elles s’organisent essentiellement autour des familles, qui fournissent la main d’œuvre (entre 3 et 10 actifs), en majorité féminine. Ces exploitations familiales, du fait de leur faible productivité, n’assurent pas la sécurité alimentaire du pays de manière durable et ne procurent pas suffisamment de revenus aux ruraux. Le présent programme vise la modernisation de ces exploitations familiales pour qu’elles satisfassent mieux les besoins d’une population dont la croissance est de 3% l’an.
[1] La population active du Burkina Faso est estimée à 8 millions de personnes, http://www.statistiques-mondiales.com/burkina_faso.htm
Pays/région | Thème | Période | Budget |
---|---|---|---|
Burkina Faso |
Agriculture et sécurité alimentaire
Développement agricole
Politique agricole Développement de la chaîne de valeur agricole (til 2016) |
01.01.2015
- 30.06.2019 |
CHF 10’000’000
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- 12’500 maraichers (40% de femmes) dans les régions du Nord et du Centre Ouest.
- 950 producteurs de riz (30% productrices) et de 3 unions d’étuveuses (transformatrices) de riz de 3 plaines rizicoles.
- 20’000 éleveurs pasteurs dans la zone du Sahel autour d’une meilleure valorisation de l’espace du forage Christine.
- Plus de 900 distributeurs d’intrants organisés au sein de coopératives et associations (COCIMA et AGRODIA)
- Les organisations faitières des producteurs, notamment la Confédération Paysanne du Faso (CPF) qui regroupe environ 750'000 producteurs et productrices.
- Les productions du riz, du maraichage et de l’élevage sont accrues grâce à une évolution des techniques et outils de production au sein des exploitations familiales et l’accès équitable entre les hommes et femmes aux intrants et équipements agricoles de qualité
- Les revenus des agriculteurs et éleveurs se sont accrus par la facilitation de la transformation, la conservation, la commercialisation des produits agropastoraux et l’accès à des crédits adaptés.
- Les Organisations Socio-Professionnelles influencent les politiques publiques au niveau national et local pour favoriser le développement des activités des exploitations familiales dans le domaine de la riziculture, le maraichage, les intrants agricoles, l’élevage pastoral, etc.
- 200 hectares de périmètres sont aménagés ou réhabilités sur 3 sites de production de riz
- 30'000 producteurs maraichers, dont 40% de femmes, sont formés sur de nouveaux itinéraires techniques de production maraichère
- Le taux d’utilisation des semences améliorées (riz) passe de 12 à 25%
- 5 mares et 10 puits pastoraux sont aménagés dans l’espace du forage Christine et exploités de manière durable par les acteurs
- Les producteurs et les femmes étuveuses accèdent à 110 millions FCFA/an de crédit
- 30'000 maraichers dont 50% de femmes ont accès à l’information sur les prix et les marchés des produits maraichers
- 3 marchés à bétail et 4 aires d’abattages sont construits dans l’espace du forage Christine.
- Des Cadres de concertations se réunissent annuellement sur les enjeux du maraichage
- La Confédération paysanne influence de plus en plus les politiques publiques du secteur agricole
- Sectreur privé étranger Sud/Est
- Coopération Danoise
- Coopération allemande
- Banque Mondiale
- L’Union Européenne
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Secteur selon catégorisation du Comité d'aide au développement de l'OCDE AGRICULTURE
AGRICULTURE
AUTRES MULTISECTEURS
Sous-Secteur selon catégorisation du Comité d'aide au développement de l'OCDE Développement agricole
Politique agricole et gestion administrative
Développement rural
Thème transversal Réduction des risques de conflit
Prévention des crises
Le projet tient compte de l'égalité des sexes en tant que thème transversal.
Le projet contribue à améliorer le fonctionnement de l'organisation partenaire
Type d'aide Mandat sans gestion de fonds
Contribution à des projets ou programmes
Numéro de projet 7F05680
Contexte |
Au Burkina Faso, la production agricole est essentiellement constituée des cultures vivrières (sorgho, maïs, mil, riz, maraichage, etc.), qui occupent environ 90% des surfaces emblavées. Le coton, principale culture de rente, représente seulement 10% des surfaces. Quant à l’élevage, bien que pratiqué de façon importante dans la région Nord et sahel du pays, il est essentiellement traditionnel et extensif, d’où la prédominance de la transhumance. Les activités agricoles s’organisent autour des exploitations familiales, dont la main d’œuvre est féminine à 50,81%. Toutefois, ces exploitations connaissent des rendements relativement faibles, comparativement à l’accroissement de la population et sont très dépendantes des pluies. Il faut donc faire évoluer les pratiques agricoles dans le cadre d’une approche d’appui plus globale, touchant l’entièreté du système agro-alimentaire. |
Objectifs |
La sécurité alimentaire et les revenus des producteurs et productrices se sont accrus grâce la modernisation des exploitations familiales agricoles dans les domaines du riz, des productions maraichères et de l’élevage. |
Groupes cibles |
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Effets à moyen terme |
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Résultats |
Principaux résultats attendus: Principaux résultats antérieurs: Les deux phases du programme ont permis l’introduction de nouvelles techniques de production permettant d’améliorer la maîtrise de l’eau. De nouvelles approches de formation sont développées au sein des organisations paysannes, permettant à plus de 2'000 producteurs (dont 670 productrices) d’engager une gestion économique de l’exploitation et une maîtrise des charges et du marché. Dans la filière riz, plus de 200 ha ont été réhabilités et 600 producteurs, dont 177 femmes accroissent leurs rendements de 57% (de 3,34 tonnes/ha à 5,27 tonnes/ha). Dans le secteur du maraichage, la mise en place d’un système d’information sur les prix a accru le prix d’achat au producteur de 37,5%, pour 6300 producteurs. L’accroissement de la productivité par des techniques agricoles innovantes ainsi que des activités de valorisation et de diversification économique se révèle pertinent pour les ruraux. |
Direction/office fédéral responsable |
DDC |
Crédit |
Coopération au développement |
Partenaire de projet |
Partenaire contractuel ONG internationale ou étrangère Secteur privé Autres partenaires |
Coordination avec d'autres projets et acteurs |
Collectivités territoriales Services techniques Programme d’Appui aux Filières Agro-Sylvo-Pastorales, renouvelé en 2014 Projet d’Amélioration de la Productivité Agricole et de la Sécurité Alimentaire (PAPSA), renouvelé 2014 Programme d’appui à la décentralisation et à la participation citoyenne (DEPAC), DDC |
Budget | Phase en cours Budget de la Suisse CHF 10’000’000 Budget suisse déjà attribué CHF 9’036’642 |
Phases du projet |
Phase 3 01.01.2015 - 30.06.2019 (Completed) Phase 2 15.03.2011 - 31.12.2014 (Completed) Phase 1 01.11.2007 - 31.05.2011 (Completed) |