Programme d’Appui aux Organisations et Populations Pastorales (PAO2P3)


La Suisse soutient les populations pastorales afin qu’elles accèdent à des formations de qualité et à des opportunités d’emplois. Ces populations sont marginalisées par les politiques nationales et ré-gionales. Le programme PAO2P-3 vise la formation et l’emploi des jeunes (agro)pasteur-e-s dans les zones transfrontalières entre le Burkina Faso, le Bénin, le Mali, le Niger et le Togo. Il renforce leur résilience économique et contribue à réduire leur marginalisation et les conflits.

Pays/région Thème Période Budget
Afrique de l'Ouest
Education
Développement économique inclusif
Conflit & fragilité
Facultés quotidiennes de base
Formation professionnelle
Création d'emplois
Prévention des conflits
Politique d'éducation
01.05.2025 - 30.04.2029
CHF  6’850’000
Contexte Le Sahel central fait face à une crise sécuritaire complexe, aggravant les défis du contexte, à savoir la pauvreté, la croissance démographique rapide (2,4% en 2023), le manque d’opportunités économiques et les effets du changement climatique. Plus de 3,1 millions de personnes déplacées ont moins accès à l’édu-cation, à la formation et aux moyens de production. L'insécurité limite la mobilité pastorale, avec des restrictions transfrontalières au Bénin, au Togo et en Côte d’Ivoire. Femmes et jeunes sont particulièrement vulnérables face aux violences des groupes armés. De plus, les cadres juridiques sur les droits pastoraux sont mal connus et peu appliqués. Enfin, le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO complique les relations politiques avec les pays du Golfe de Guinée.
Objectifs Contribuer au développement du capital humain et à l’intégration sociale, politique et économique des populations pastorales et agropastorales des zones transfrontalières ainsi qu’à une réduction des crises et des conflits.
Groupes cibles
  • Jeunes (agro)pasteur-e-s déscolarisé-e-s, non scolarisé-e-s de 15 ans et plus des zones transfrontalières entre le Burkina Faso, le Benin, le Togo, le Mali et le Niger
  • Populations déplacées internes (orphelin-e-s, filles victimes d’exactions terroristes, jeunes, repentis, etc.)
  • Leaders religieux, responsables des Mairies, délégations spéciales, et responsables d’organisations (agro)pastorales
  • Déscolarisés et non scolarisés de 15 et plus issus des communautés d’accueil
Effets à moyen terme

Outcome 1 : 20'000 jeunes agropasteurs de 15 ans et plus, dont 50% de femmes, formés et insérés en agropastoralisme

Outcome 2 : Des activités de cohésion sociale sont déployées par les collectivités territoriales et les organisations de jeunes et de femmes

Outcome 3 : Les conditions cadres de formation et d’emploi des jeunes agropasteur-e-s sont améliorées au niveau national et régional

Résultats

Principaux résultats attendus:  

Extrant 1 : Les compétences techniques et professionnelles de 20’000 agropasteur-e-s (femmes : 50%) sont développées dans les chaines de valeurs agropastorales et services liés

Extrant 2 : 10’000 jeunes agropasteur-e-s soutenus et insérés dans les métiers agrosylvopastoraux et services liés (femmes : 50%)

Extrant 3 : 850 Leaders communautaires, religieux et personnes déplacées internes formées pour la cohésion sociale, le soutien psychosocial et la lutte contre la radicalisation

Extrant 4 : Des instruments juridiques et législatifs sur le Développement de Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) en milieu pastoral sont adoptés et mis en oeuvre par les Etats, les collectivités territoriales décentralisées et les institutions communautaires régionales

Extrant 5 : Des recherches-action et des processus de capitalisation sont conduits et publiés sur les approches développées.


Principaux résultats antérieurs:  

Résultats : L’éducation des populations pastorales est inscrite dans les débats stratégiques de la CEDEAO et de l’UEMOA. 15’000 pasteur-e-s et agropasteur-es (30% de jeunes) ont été éduqués dont 259 (33% de femmes) formés en agropastoralisme. 2’463 exploitations familiales ont bénéficié d’équipement de production. 633 acteurs judiciaires (10% de femmes) ont été formés pour mieux accompagner le pastoralisme.

Leçons apprises : a) Des modalités d’apprentissage flexibles adaptées aux populations pastorales ont motivé leur participation et l’acquisition des compétences; b) Le Développement de Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) dans les secteurs agrosylvopastoraux est la 1ère source de motivation des jeunes pasteur-e-s et doit être renforcé dans la phase 3 ; c) L’approche Youth Employment and Entrepreneurship (YEE) s’avère un accélérateur d’emplois pour les jeunes pasteur-e-s; d) Le maintien du volet cohésion sociale est indispensable au regard de ses effets positifs sur le vivre-ensemble.


Direction/office fédéral responsable DDC
Partenaire de projet Partenaire contractuel
ONG internationale ou étrangère
Secteur privé
  • Other international or foreign NGO North
  • Sectreur privé étranger Sud/Est
  • SNV-Burkina ; An-dal&Pinal/Burkina Faso, Potal Men/Benin, Delta Survie/Mali, AREN/Niger, CDD/Togo


Coordination avec d'autres projets et acteurs

Projets DDC : PDIEM et PROSER/ Benin ; MODHEM/Burkina ; PASEME/Mali ; PASEFA, GWANI et PEAJ /Niger

Projets régionaux: PRAPS, PEPISAO, PREDIP, PACBAO, PRADEP, PRIDEC

Budget Phase en cours Budget de la Suisse CHF    6’850’000 Budget suisse déjà attribué CHF    0 Budget y compris partenaires de projet CHF    24’000’000 Projet total depuis la première phase Budget de la Suisse CHF   20’023’891 Budget y compris partenaires de projet CHF   28’378’161
Phases du projet

Phase 3 01.05.2025 - 30.04.2029   (Active)

Phase 2 01.07.2017 - 31.03.2025   (Completed) Phase 1 01.10.2012 - 30.09.2017   (Completed)